Pour avoir utilisé l'expression « Sahara marocain », Rachid M'Barki, journaliste originaire du Maroc et présentateur de BFMTV, a été mis à l'écart de son poste depuis mi-janvier. Le présentateur d'origine marocaine, Rachid M'Barki est soupçonné d'avoir diffusé à l'antenne des informations qui n'auraient pas validées par sa hiérarchie, notamment sur le Maroc, rapporte le site Politico. Selon la même source qui a révélé cette information, le journaliste aurait aussi utilisé le terme de « Sahara marocain », expression inhabituelle dans les médias français pour faire référence à la situation du Sahara. De son côté, l'animateur historique de la chaîne BFMTV affirme au quotidien français « Le Parisien » avoir utilisé des informations qui n'ont pas forcément suivi le cursus habituel de la rédaction et qui lui venaient d'informateurs. Et de citer en exemples l'évocation d'un forum économique entre le Maroc et l'Espagne à Dakhla, au Sahara occidental, ou des emplois menacés sur la Côte d'Azur par la disparition des oligarques russes après le début de la guerre en Ukraine. La figure de BFMTV depuis son lancement en 2005 plaide la bonne foi, ces informations lui ayant paru tout simplement « intéressantes » à donner aux téléspectateurs. La direction de BFMTV a lancé une enquête interne pour comprendre l'origine de contenus diffusés par la chaîne dans des circonstances troubles.