Les restrictions de visas compliquent la vie des Marocains qui ont des projets familiaux en France. Les cas de refus sont tellement nombreux qu'ils gâchent la vie des familles franco-marocaines. Des voix s'élèvent pour demander de mettre fin à cette politique insensée. C'est le cas de l'ancienne ministre de François Hollande, Cécile Duflot. Détails. Les restrictions de visas imposées aux Marocains ont pris des proportions telles qu'elles commencent à gâcher la vie des personnes qui payent le prix d'une décision politique. Les cas de refus injustifiés sont de plus en plus nombreux. Et au fur et à mesure que les refus s'enchainent, la colère monte. Le tweet d'une ressortissante marocaine a soulevé une vague de sympathie dans les réseaux sociaux. Il s'agit du témoignage d'une jeune franco-marocaine qui a confié que le consulat français au Maroc a refusé d'accorder le visa à sa mère et à sa grand-mère, les empêchant ainsi d'assister à sa cérémonie de mariage. Ce refus est d'autant plus incompréhensible, aux yeux de la jeune femme, que le dossier de visas répondait à toutes les conditions. Un témoignage qui n'a pas manqué d'exaspérer les Français eux-mêmes, dont des personnalités de renommée. C'est le cas de l'ancienne ministre de l'Egalité des territoires et du Logement, Cécile Duflot, qui a n'a pas manqué d'adresser une vive critique à l'Ambassade de France au Maroc. Sur son compte Twitter, la ministre de François Hollande a reproché à la machine administrative consulaire son manque de « discernement et de cœur ».
« Chère Ambassade de France au Maroc, la machine administrative manque parfois de cœur ou de discernement mais il y a toujours des humains capables de résoudre des problèmes », a-t-elle déploré, faisant allusion au cas de la femme susmentionnée qui (et de laisser une maman et une grand-mère assister à un mariage...).
La France, rappelons-le, a décidé de réduire de 50% le nombre de visas aux ressortissants des pays du Maghreb, dont le Maroc. Une décision justifiée par le manque de coopération bilatérale en ce qui concerne le retour des migrants en situation irrégulière. Jusqu'à présent, ces restrictions demeurent en vigueur. Dans une déclaration précédente, l'ambassadrice de France au Maroc, Hélène Le Gal, nous a précisé que ce problème sera réglé quand les pays sanctionnés auront coopéré davantage.
Elle a fait savoir que la fin des restrictions est étroitement liée au retour au Maroc des citoyens en situation irrégulière à l'Hexagone.