Des bases américaines établies dans les gouvernorats de Deir ez-Zor et d'Hassaké ont été pilonnées dans la soirée du vendredi 31 décembre, annonce deux médias syrien et irakien. De son côté, Damas insiste sur la présence illégale de troupes US sur le territoire du pays. Une nouvelle fois, des bases militaires américaines qui se trouvent dans le nord de la Syrie sans le consentement de Damas ont été ciblées par des tirs. Ainsi, comme l'affirme l'agence irakienne Shafaq, plusieurs roquettes ont touché vendredi soir une base abritant des forces américaines dans le gouvernorat de Deir ez-Zor. Se référant à des témoins, l'agence parle de bruits d'explosions ayant été entendus dans la base, sans pourtant préciser quels ont été les dégâts causés par le bombardement. De son côté, l'armée américaine a répondu avec un obusier de 155 mm pour ratisser la zone qui aurait été le site d'où provenaient les tirs. Toujours vendredi soir, nombre de roquettes ont été tirées sur une base militaire située dans la ville d'Al-Chaddadeh, dans le gouvernorat d'Hassaké, informe l'Organisation de la radio et de la télévision syrienne, selon laquelle des sirènes ont été déclenchées suite à l'attaque. Ce n'est pas le seul incident impliquant des militaires américains qui a eu lieu vendredi dans le gouvernorat d'Hassaké. D'après l'agence Sana, plus tôt dans la journée, des habitants de la ville de Tal Hamis ont bloqué un convoi de cinq véhicules blindés de l'armée américaine, et en jetant des pierres les ont forcés à rebrousser chemin.