Bannir Donald Trump de facebook n'est pas chose facile. On a oublié peut-être qu'il avait 74,2 millions d'électeurs derrière lui et qui pourraient tous quitter la plateforme de mark Zuckerberg. Le marché boursier comprend la situation et s'attend à ce que Facebook connaisse des temps difficiles. On ne mélange pas business et politique sans subir quelques dégâts. Du coup, la capitalisation de Facebook qui était de 762 milliards de dollars, perd en une journée, 33,6 milliards. On a vu des entreprises paniquer pour moins que cela. Tout de même, on peut se demander pourquoi Mark Zuckerberg s'en prend avec autant d'acharnement à Trump. Serait-ce à cause de la position de celui-ci contre la Chine? Quand on sait que madame Zuckerberg est chinoise on peut risquer cette explication. Mais il y a aussi le fait que la Chine c'est une population de 1,4 milliard de personnes qu'il serait dommage de perdre définitivement. Twitter a vécu la même mésaventure. Juste après le bannissement de Trump, l'action a chuté de 6% lundi dernier. Les investisseurs, là aussi, craignent le départ de milliers d'utilisateurs. La censure flagrante des réseaux sociaux a été un coup terrible à la démocratie. Angela Merkel, la chancelière allemande, l'a bien exprimé. « Ce sont les législateurs et non les entreprises privées qui doivent décider de modérer ou pas la liberté d'expression », a-t-elle déclaré via un porte-parole.