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La CDT et la FDT main dans la main | Le Soir-echos
Publié dans Le Soir Echos le 10 - 12 - 2012

Samedi, ensemble, la FDT et la CDT ont entamé une marche à Casablanca afin de protester contre le non-respect des libertés syndicales mais aussi pour revendiquer les droits sociaux et alerter une énième fois le gouvernement sur les déséquilibres socioéconomiques que vit le pays.
Samedi denier, des milliers de syndicalistes ont pris rendez-vous sur l'avenue Houmane Fetouaki (Derb Omar) à Casablanca. Mêlés, les camarades de la FDT et de la CDT se tenaient par la main avec un seul mot d'ordre, pour une même cause : « Non à la répression des libertés syndicales. Non à l'injustice sociale. ». Larbi Habchi, membre du bureau central de la FDT et Conseiller à la deuxième Chambre, nous confie ses impressions sur cette « marche à deux »: « C'est une journée nationale de contestation dont la première étape serait d'avoir un programme contestataire commun entre la Fédération Démocratique du Travail et la Confédération Démocratique du Travail. Les causes derrière cette marche sont nombreuses et le gouvernement doit sans plus tarder réagir et répondre à nos appels répétés ».
« L'indifférence » du gouvernement
Quelque milliers de syndicalistes ont participé samedi à la marche commune de la CDT et la FDT.
Parmi les motifs principaux de cette marche commune, la relation qu'entretient aujourd'hui le gouvernement avec la société. « Premièrement, les libertés syndicales sont ciblées dans grands nombres de secteurs. Deuxièmement, il est inconcevable d'entamer une ponction sur le salaire des grévistes sans aucune approbation constitutionnelle. Cela prouve la répression que subit l'action syndicale des mains de l'Etat.», nous explique Habchi. D'ailleurs, le droit à la grève est garanti par la Constitution et cité dans les accords internationaux. Et de poursuivre : « La troisième cause, c'est notre refus catégorique de la manière avec laquelle sont réprimées les manifestations pacifiques, avec un usage exagéré de la force contre les ouvriers et les fonctionnaires qui revendiquent pacifiquement leurs droits ». Pourtant, il existe des revendications qui ne demandent pas un sou mais simplement la volonté du gouvernement. « Je peux vous donner l'exemple de l'accord international de 87 relatif aux libertés syndicales, l'annulation de l'article 288 du code pénal qui punit les responsables syndicaux qui militent pour les libertés des travailleurs, l'inexistence d'une caisse de compensation en cas de perte de travail et enfin le chef du gouvernement qui n'a pas respecté la volonté que nous avions exprimée d'entamer un dialogue avec lui et le patronat », conclut Habchi.
Promesse d'une grève nationale
Ayant déjà entamé ensemble la Marche de la dignité le 27 mai dernier, la FDT et la CDT sont en train de se rapprocher pour créer un même front avec un poids conséquent. « Cette marche commune entre la FDT et la CDT est un choix stratégique et non conjoncturel. C'est un grand projet qui se prépare afin de faire valoir la cause sociale. Nous poursuivrons ensemble la contestation », nous explique Allal Belarbi, membre du bureau exécutif de la CDT. Ce dernier adhère aux propos de son camarade Habchi. Il estime lui aussi que le gouvernement fait la sourde oreille et fuit toute responsabilité. « Nous dénonçons la répression pratiquée par le gouvernement qui ne croit pas au dialogue. Nous nous sommes mis d'accord en septembre avec le chef du gouvernement pour entamer ensemble un dialogue, non seulement au sujet des travailleurs mais aussi pour discuter de tous les malaises de la société et bâtir tous les trois un réel projet de société démocratique », raconte Belarbi. Les deux syndicats ont mis l'accent sur la crise sociale causée par un système capitaliste « monstrueux » et une mondialisation « injuste » et surtout la marginalisation de la dimension socioéconomique des citoyens. « L'opinion publique nationale est témoin de ce refus du gouvernement de vouloir dialoguer. Que peut-on alors en conclure ? J'appelle cela une apostasie morale du gouvernement actuel ! Il ne veut pas que nous manifestions et il ne veut pas que nous dialoguons. Qu'allons-nous faire ? Si les libertés sont réprimées, comment voulez-vous que la société soit en bonne santé ? », se demande Belarbi qui ne nous cache pas son optimisme en rappelant que La FDT, tout comme la CDT, ont revendiqué une coalition entre l'ensemble des syndicats : « Je suis sûr que tôt ou tard elle aura lieu », promet-il. Autre promesse, cette fois-ci exprimée samedi par un des syndicalistes, alors que la marche allait vers sa fin, une grève nationale qui sera prochainement observée par les deux centrales syndicales.
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