La colère des habitants de Benghazi contre le CNT prend de l'ampleur. Ils reprochent au nouveau régime de les avoir abandonnés. Les habitants de Benghazi semblent déterminés à en découdre avec les membres du Conseil national de Transition(CNT). De jour en jour, la colère de la population de cette ville — qui a vu naître le soulèvement contre l'ancien régime dirigé par Mouammar Kadhafi — prend de l'ampleur. Benghazi reproche au CNT de lui avoir tourné le dos. À la base de cette colère, des promesses non tenues. Après les rudes combats qui ont ravagé la ville, la population locale est toujours dans l'attente des mesures envisagées par le nouveau régime pour lui venir en aide. «Le peuple est abandonné exactement comme sous le tyran Kadhafi. Qui sont-ils ? Chaque fois, ils nomment de nouveaux membres au sein du Conseil. Et pourtant, on ne connaît aucun d'entre eux », telle est la réaction qui domine actuellement à Benghazi. Lors de la dernière manifestation, au moins 5 000 personnes s'étaient réunies pour scander des slogans anti-CNT. Moustapha Abdeljalil, le président du conseil ,qui autrefois jouissait d'une unanimité au sein de l'opinion publique, est désormais la cible de la contestation. «Les membres du Conseil doivent comprendre qu'il leur faut écouter et prendre en considération les demandes du peuple. Autrement, ils devront tous démissionner», soutient la majorité de ces «déçus de la révolution». Et pourtant, on ne connaît aucun d'entre eux », telle est la réaction qui domine actuellement à Benghazi. Lors de la dernière manifestation, au moins 5 000 personnes s'étaient réunies pour scander des slogans anti-CNT. Moustapha Abdeljalil, le président du conseil ,qui autrefois jouissait d'une unanimité au sein de l'opinion publique, est désormais la cible de la contestation. «Les membres du Conseil doivent comprendre qu'il leur faut écouter et prendre en considération les demandes du peuple. Autrement, ils devront tous démissionner», soutient la majorité de ces «déçus de la révolution». La Russie demande une enquête à l'OTAN Par ailleurs, la Russie, qui s'est fermement opposée à l'intervention occidentale en Libye, demande à l'OTAN de mener une enquête sur la mort de civils libyens pendant la campagne militaire contre le régime de Mouammar Kadhafi. Moscou estime que l'Alliance atlantique n'a pas dit la vérité lorsqu'elle prétend «ne pas avoir fait de victimes civiles». Vitalie Tchourkine, l'ambassadeur russe à l'ONU, a déclaré avoir demandé à l'OTAN de fournir un «rapport définitif » au Conseil de sécurité des Nations Unies. Moscou, qui dirige ce mois-ci la présidence du Conseil de sécurité, envisage de soulever la question lors de la réunion des quinze membres de cette instance jeudi.