Ça y est, Diac Salaf n'est plus. La Banque centrale a décidé jeudi 28 février de retirer l'agrément à la société de financement de la famille Bencherki. Le lendemain, le titre continuait pourtant à s'échanger faisant même des transactions pour un total de 975 titres ! Problème de communication entre Bank Al-Maghrib et CDVM ? «Nous avons procédé à la publication de l'information dès sa réception le 4 mars», nous dit-on auprès du gendarme de la Bourse. Espérons juste que les mesures qui suivront le retrait de l'agrément se feront dans les règles de l'art car le feuilleton Diac Salaf est loin d'être terminé. Selon la législation en vigueur, la loi n°34-03 relative aux établissements de crédit et organismes assimilés, en l'occurrence «lorsque le retrait de l'agrément est prononcé suite à la situation irrémédiablement compromise de l'établissement de crédit (...), le gouverneur de Bank Al-Maghrib saisit le président du tribunal compétent à l'effet de prononcer un jugement de liquidation judiciaire». Tout le scénario de l'après-annonce du retrait de l'agrément à Diac Salaf sur le numéro des ECO actuellement en kiosque.