Le CDVM a-t-il tardé à réagir ? En tout cas, l'affaire Diac Salaf risque de faire couléer beaucoup d'encre. En effet, ce n'est que ce lundi que la suspension de la valeur a été prononcée, alors que la décision de Bank Al-Maghrib de retirer l'agrément à cet établissement avait été prise le 28 février dernier. Or, le lendemain, le titre était toujours en cotation et a même fait l'objet de transactions pour un total de 975 titres, un volume plutôt important pour une valeur telle que Diac Salaf. Le CDVM a-t-il ouvert la porte à d'éventuels délits d'initié en faveur de ceux qui auraient eu vent du retrait d'agrément le jour de la prise de décision ?