Le 30 novembre, la CAF a retiré au Cameroun l'organisation de la CAN 2019 en raison de retards dans les travaux et la compétition a été réattribuée à l'Egypte. La Confédération africaine de football (CAF) a réglé ce dossier à l'amiable avec les autorités camerounaises en leur confiant l'organisation de la prochaine édition, en 2021, comme "lot de consolation". Mais cet arrangement n'a pas été du goût de l'Association des Clubs de Football Amateur du Cameroun (ACFAC), qui perçoit le retrait de l'édition 2019 comme une injustice. A l'initiative d'une centaine de clubs locaux, l'association a saisi le Tribunal arbitral du Sport (TAS) afin de contester non seulement le retrait de la CAN au Cameroun, mais également la désignation de l'Egypte comme nouveau pays-hôte. Dans un courrier rendu public lundi, l'ACFAC annonce que le TAS a ouvert une procédure arbitrale à ce sujet. "Le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) a ouvert ce jour, une procédure arbitrale sous le numéro TAS 2019/A/6111. (…) Les clubs concernés ont également déposé un appel contre la décision du Comité Exécutif de la CAF du 8 janvier 2019 qui a attribué l'organisation de la CAN 2019 à l'Egypte", précise le document. Ces initiatives visent uniquement à préserver intérêts du football camerounais en obligeant les dirigeants de la CAF à mettre fin à l'imbroglio juridique créé par le 'glissement' qui est un principe inconnu des règlements de la CAF." A 5 mois du coup d'envoi de la CAN (21 juin-19 juillet), le TAS va rapidement devoir se prononcer sur cet épineux sujet.