La CGEM a tenu son Conseil d'administration, lundi dernier. À l'ordre du jour, le coût du travail et la hausse du SMIG, la réforme des contrats spéciaux de formation ainsi que la nomination de nouveaux présidents des Conseils d'affaires. Le Conseil d'administration de la CGEM a réitéré son inquiétude concernant l'alourdissement du coût du travail engendré par la hausse du SMIG. Comme exprimé dans un mémorandum en avril dernier, cette hausse «va forcément grever la compétitivité de secteurs fondamentaux de l'économie marocaine, avec le risque d'une nouvelle aggravation du taux de chômage», précise un communiqué du patronat. Prenant acte de cette décision gouvernementale, la CGEM estime nécessaire la mise en place de mesures compensatoires portant notamment sur un allègement des charges patronales, «en vue de sauvegarder la compétitivité du tissu industriel national et de répondre à la forte demande d'emplois». La CGEM exprime également ses craintes de voir des entreprises basculer dans l'informel. Par ailleurs, le Conseil d'administration de la CGEM a appelé à accélérer le rythme de travail concernant le projet de loi organique sur le droit de grève, lequel n'a toujours pas vu le jour, près de 3 ans après. Concernant la réforme des contrats spéciaux de formation, «la CGEM se félicite des avancées réalisées par le comité mixte public-privé qui permettront à la formation en cours d'emploi de s'inscrire à nouveau dans un cadre normatif permettant un remboursement plus fluide des frais de formation engagés». Notons que durant ce CA, la CGEM a procédé à la nomination de nouveaux présidents des Conseils d'affaires.