En 2011, un peu plus de 90% des candidats recalés l'ont été dès l'épreuve théorique. Le nombre de permis probatoires en circulation était de 1.34 million à fin octobre et 1.25 million de permis à puce avaient été délivrés. Il est de plus en plus difficile d'avoir son permis de conduire. En atteste le nombre en hausse des candidats qui ne parviennent pas à réussir l'épreuve. Au cours des 10 premiers mois de 2011, elles étaient 489 054 personnes à se présenter au test, mais seuls 61% sont parvenus à décrocher le document, pour une période provisoire d'une année, qui généralement est sanctionnée par l'obtention du permis de conduire définitif dans le cas où le candidat n'aurait enregistré aucune infraction. On en est loin des taux de réussite qui s'élevaient de 92 à 94% dans les années 90. Depuis l'entrée en vigueur de l'automatisation de l'examen théorique du permis de conduire en 2004, le nombre de reçus ne cesse de diminuer. 8 millions de détenteurs de permis de conduire au Maroc C'est la première épreuve portant sur le code de la route qui constitue le principal obstacle pour les postulants. Un peu plus de 90% des recalés n'ont pas dépassé cette étape. Le reste a été éliminé lors de l'épreuve de conduite. L'importance du taux d'échec à la première épreuve s'explique par le fait que l'intervention humaine est limitée au minimum grâce à l'utilisation de supports informatiques. Sous le contrôle d'un superviseur du ministère de l'équipement et des transports, les candidats sont invités à répondre aux questions par le biais d'un boîtier informatisé. La deuxième épreuve consiste en une séance de conduite sur la voie publique et dans un circuit fermé. En cas d'ajournement, le candidat aura une seconde chance. Mais s'il ne parvient pas à la saisir, son dossier est annulé. Il doit alors revenir à la case départ (à partir de la théorie) en constituant un nouveau dossier. Les statistiques du ministère montrent que 78% des candidats ayant réussi sont des hommes. Et parmi tous les récipiendaires, 30 179 postulaient à un permis d'une autre catégorie que le tourisme. On relève également que les centres d'immatriculation du ministère de l'équipement et du transport n'ont pas été pris d'assaut durant l'été comme par le passé. Une affluence normale ne dépassant pas 36 000 personnes en moyenne a été enregistrée en juillet, août et septembre, alors que la moyenne des années précédentes culminait souvent à 70 000 durant cette période. A fin octobre 2011, le nombre de permis en circulation est d'environ 8 millions, dont 1,34 million probatoires, 1,25 million à puce et 5,4 millions d'anciens permis non encore échangés.