Le valeurs du BTP et de la construction au sens large ont vu leurs actions augmenter au lendemain du séisme. Suivez La Vie éco sur Telegram Routes, bâtiments, ouvrages d'art, logements, écoles... Les perspectives de reconstruction des zones touchées par le séisme dévastateur d'Al Haouz ont donné des couleurs aux entreprises cotées évoluant dans le secteur de la construction au sens large. À la Bourse de Casablanca, les investisseurs ont anticipé une hausse de l'activité de ces entreprises au cours des prochains mois. Lors de la séance du lundi 11 septembre, soit la première après le tremblement de terre de vendredi soir, le secteur du bâtiment et matériaux de construction s'est offert la plus forte hausse (+5,47%) de la cote. «Pour la réaction de la Bourse au séisme, il est trop tôt pour chiffrer l'impact économique global. Cependant, le besoin de reconstruction dans les régions sinistrées est évident. Ainsi, certains secteurs seront certainement sollicités pour la reconstruction comme les producteurs de matériaux de construction ou les entreprises de construction», explique Farid Mezouar, expert des marchés financiers. Des entreprises comme Sonasid ou encore Ciments du Maroc ont terminé la séance sur des progressions respectives de 5,99% et 5,94%. A contrario, l'indice des loisirs et hôtels a accusé le plus fort repli (-5,98%), avec la valeur Risma qui a affiché un recul de presque 6%. Une tendance qui s'est poursuivie lors de la séance du mardi 12 septembre. Toutefois, les craintes liées au secteur touristique se sont rapidement dissipées. Dès la séance de mercredi, la valeur Risma a regagné 6%, «Concernant Risma, les investisseurs ont fait un raccourci sur le court terme car des annulations sont fortement prévisibles notamment à cause des politiques commerciales très souples des voyagistes», souligne notre interlocteur. Cependant, assure-t-il, «l'impact à moyen terme sur l'activité touristique, sera faible, voire inexistant comme pour toutes les catastrophes naturelles au niveau mondial, en dehors du tsunami de 2004».