* LUnion des syndicats du transport au Maroc semble opter pour le dialogue pour régler les points de différend qui opposent les professionnels au ministère de tutelle. * Le mot dordre de grève na pas été donné par lUnion qui veut que le gouvernement puisse venir cette fois avec des propositions concrètes. Pour Mohamed Mahdi, secrétaire général de lUnion des syndicats du transport au Maroc, la grève nest pas la bonne solution pour les professionnels à lheure actuelle. «Notre position dès le départ a été claire, affirme M. Mahdi. Nous sommes toujours favorables au dialogue même si nous avons toujours des craintes légitimes à propos de 20 articles dans lactuel code de la route». Le secrétaire général de linstance syndicale la plus représentative du secteur du transport routier a précisé que «lUnion a de sérieuses réserves sur les peines privatives de liberté. Nous ne sommes pas daccord non plus sur le barème actuel pour le retrait de 5 points pour chaque infraction. Avec 30 points au départ, ce système est inéquitable aux yeux des professionnels du transport routier», constate-t-il. Le représentant de lUnion des syndicats du transport au Maroc pense aussi que «les amendes variant entre 2.000 DH et 10.000 DH ne prennent pas en considération le revenu limité de la majeure partie des chauffeurs». Faisant allusion notamment aux articles 165 et 167 du code de la route qui attend davoir lapprobation de la Chambre des conseillers après son vote par les parlementaires. Il faut remarquer que le désengagement de lUnion syndicale de la grève vient donner une nouvelle chance au dialogue social. Ce qui est sûr aussi, cest que la version qui a été votée par le Parlement ne comporte aucun des amendements préconisés par les syndicats. Le gouvernement, pour sa part, semble privilégier les reformes préconisées pour le volet social des professionnels. Tout le monde attend en effet la mise en marche des guichets sociaux de transport routier. Synonymes dune pénétration des produits sociaux au sein des employés de ce secteur.