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Créances en souffrance : Faut-il craindre une nouvelle hausse ?
Publié dans EcoActu le 09 - 10 - 2019

En l'espace de quelques années, le flux des créances en souffrance a nettement progressé pour peser lourdement sur l'additionnel des crédits distribués.
La conjoncture économique n'augure rien de bon. Les analyses des différentes institutions convergent vers une croissance du PIB qui, au meilleur des cas, ne peut excéder les 2,9%. Outre la campagne agricole au-dessus de 30% de la moyenne annuelle, soit 52 Mqx, la conjoncture internationale n'a pas non plus arrangé les choses. En cause un ralentissement du commerce mondial qui s'est traduit par une décélération de la demande mondiale adressée au Maroc.
Dans un contexte aussi contraignant, la consommation finale des ménages aurait continué de soutenir la croissance économique, quoiqu'à un rythme en légère baisse. C'est dire que les entreprises notamment les TPE et les PME souffrent d'un problème de commande qui grève leur trésorerie et ne tirent pas vers le haut la croissance économique comme il se doit.
Une telle situation fait craindre par ailleurs une montée en flèche des créances en souffrance dont le seuil est toujours situé à un niveau élevé.
En l'espace de quelques années, bien que les banques de la place ne communiquent pas assez à ce sujet lors de la présentation de leurs résultats que ce soient semestriels ou annuels, le flux des créances en souffrance a nettement progressé pour peser lourdement sur l'additionnel des crédits distribués. Ces créances en souffrance dont l'encours s'est établi à 65,2 Mds de DH à fin 2018 représente un pourcentage non négligeable dans l'encours total des crédits recensés.
Lesdites créances illustrent parfaitement les difficultés de remboursement que rencontrent les opérateurs économiques, en l'occurrence les PME et TPE. En effet, il ressort des chiffres publiés par le Centre Marocain de Conjoncture, en se basant sur les publications de la Banque Centrale, que les sociétés non financières privées assurant la fourniture de biens et services connaissent des difficultés récurrentes s'agissant des remboursements de crédits contractés auprès des établissements de crédit pour des montants importants. Des difficultés qui varient selon la typologie des secteurs. Que dire alors des sociétés non cotées et qui constituent une frange importante du tissu économique national ?
La tendance va-t-elle se renverser en 2019 ?
Avec un taux de croissance inférieur à celui enregistré en 2018 (3%) résultant de plusieurs facteurs endogènes et exogènes, la tendance ne pourrait se renverser pour sitôt. Rien que pour les sociétés cotées en bourse, nombreuses d'entre-elles ont clôturé le premier semestre 2019 sur un trend baissier. D'après les données de CDG Capital Research, la dette nette des sociétés hôtes du Masi a représenté 63% des fonds propres à fin juin 2019. Il en résulte même une dégradation du taux d'endettement de 6 points par rapport à la même période de l'année dernière. Cette dégradation est due à la conjugaison de deux facteurs : la forte baisse des profits (-11%) et celle des fonds propres au premier semestre. D'après les analystes de CDG Capital Research, abstraction faite de Maroc Telecom, la dette des sociétés cotées affiche une hausse de 1,4%. Ceci atténue la hausse du taux d'endettement moyen du marché.
Mais cela n'empêche pas de dire que le climat d'attentisme qui règne pourrait détériorer la situation de trésorerie et hausser davantage l'encours des créances en souffrance.
A rappeler que le crédit bancaire au secteur non financier s'est accru à fin juillet de 3,7% globalement et de 3,1% pour les entreprises privées. Il devrait terminer l'année en hausse de 3,7%. Une hausse des créances en souffrance loin d'être proportionnelle à celle des crédits pourrait être envisageable essentiellement avec le crédit interentreprises qui, valeur aujourd'hui, reste difficilement maîtrisable.
A rappeler également qu'au cours du troisième trimestre 2019, la croissance des activités hors agriculture aurait ralenti de +3,1%, après +3,3% un trimestre plus tôt. Cette évolution aurait été attribuable à une décélération de la valeur ajoutée du secteur secondaire dont la croissance serait passée, respectivement, de +3,7% à +3,2% sous l'effet du ralentissement de la valeur ajoutée de l'électricité et des faibles performances des mines et de la construction. Les activités tertiaires auraient, quant à elles, progressé de 2,8% au lieu de +2,9% un trimestre plus tôt, portant leur contribution à la croissance économique globale à +1,3 point. Une croissance qui n'aurait pas pu compenser le ralentissement des activités secondaires et qui s'explique par le taux de croissance escompté pour l'exercice 2019. Un taux (2,9%) jugé trop faible pour relancer la machine.


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