Cosumar vient de boucler ses 90 ans. Une occasion pour le groupe pour relifter sa signature. Outre les faits saillants ayant marqué les premiers mois de l'année en cours, la campagne sucrière a démarré sous de bons auspices. Nouvelle signature, nouveau logo A peine commencée, l'année 2019 s'avère riche en évènements pour la société qui vient de boucler ses 90 ans. Au fil de son histoire et d'année en année, la compagnie s'est imposée comme un acteur de taille dans un environnement en perpétuelle mutation. « Depuis sa création, la compagnie répond au mieux aux besoins et aux exigences des Marocains, en poursuivant une stratégie de croissance durable et partagée avec ses 80.000 agriculteurs partenaires de betterave et canne à sucre », explique le Top Management. Etant dans l'ère du temps, la compagnie a conçu une plate-forme de marque caractérisée par une signature renouvelée : Partageons le progrès. Le choix de la signature n'est pas fortuit, comme expliqué par le Président Directeur Général Mohammed Fikrat, il réaffirme l'identité du groupe autour de son positionnement : celui d'une entreprise citoyenne et créatrice de valeur pour toutes les composantes de l'écosystème (consommateurs, agriculteurs, partenaires...). En vue de mettre en exergue sa référence historique et l'endurance de ses expertises, Cosumar s'est dotée d'une nouvelle identité visuelle : le logo du groupe mentionne désormais son année de création, 1929. Voir également : [Emission Hiwar] Echange avec Mohammed Fikrat, PDG de Cosumar, sur les perspectives de la filière sucrière marocaine Digitalisation de l'amont agricole Autre fait marquant au cours de l'année 2019, est le programme ATTAISSIR, celui de la digitalisation de l'amont agricole qui compte 80.000 agriculteurs sucriers et occupe une grande importance dans la stratégie du groupe Cosumar. En équipant tous les agriculteurs sucriers d'une carte digitale, il est permis la gestion de l'opération depuis la prise en main des intrants, le déroulement de la campagne jusqu'à la livraison de la betterave pour la chaîne de production. « La digitalisation permet ainsi un suivi en temps réel et le pilotage des opérations du périmètre sucrier », explique Amine Lahbichi Directeur des Systèmes d'Informations du Groupe COSUMAR qui annonce que les agriculteurs de l'ensemble des périmètres étaient très réceptifs aux nouvelles technologies. Campagne sucrière 2018-2019 : Un bon démarrage Au cœur des discussions et suite à la canicule qui a frappé, les craintes quant à l'impact sur la campagne sucrière ne sont pas écartées. « La campagne a démarré dans de bonnes conditions à cause des pluies précoces de cette année, ce qui a permis de faire un programme assez ambitieux avec une production de 57.000 tonnes contre 49. 000 tonnes la campagne passée », rassure Khadija Khallouf Directeur de la Coordination Amont Agricole. Pour la campagne sucrière 2018-2019, Cosumar a élaboré un programme de 57.000 ha plantés pour la betterave et de 2.300 ha pour la canne. D'après K. Khallouf la campagne de la canne à sucre a démarré le 22 février lorsque les conditions climatiques le permettaient. Pour la betterave, elle a démarré le 15 avril dans un premier temps à Doukkala pour s'étendre par la suite à Tadla et aux autres périmètres. « Nous attendons des productions de betterave et de canne, respectives de 4 millions de tonnes et de 640.000 tonnes avec un rendement sucre considéré comme le principal indicateur de performance 11,5 », enchaîne K.Khallouf. Aujourd'hui, le groupe est pratiquement à la moitié du traitement de production de la canne, soit 320.000 T et à 20% en ce qui concerne la betterave. L'agriculture intelligente Pour plus de performance et dans un souci d'optimiser la production, Cosumar est sur un autre projet intitulé Smartblender, mis en place dans le cadre d'un partenariat avec l'OCP. Ledit projet devrait permettre d'augmenter les performances tout en réduisant les charges. Il s'agit d'une machine qui permet de fabriquer les engrais en se basant sur les analyses du sol. Autrement dit, il s'agit de nourrir le sol intelligemment avec du juste mesure. Cela permet de réduire de 25% les charges liées à l'engrais et ce tout en préservant l'environnement. Une expérience pilote a eu lieu cette année dans le périmètre de Tadla et s'étendra par la suite aux autres régions.