Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.
Prévue début octobre, la visite en France du président algérien mal réélu Abdelmadjid Tebboune n'aura pas lieu après la reconnaissance par Paris de la souveraineté marocaine sur le Sahara
À la base prévue pour mai 2023, la venue d'Abdelmadjid Tebboune, plusieurs fois reportée, a été annulée. L'Algérie (qui prétend n'être pas impliquée dans le dossier du Sahara) a pris cette décision après la reconnaissance française de la souveraineté marocaine sur le territoire. Prévue début octobre après plusieurs reports, la visite en France du président algérien mal réélu Abdelmadjid Tebboune n'aura finalement pas lieu. «Je n'irai pas à Canossa», a-t-il déclaré samedi lors d'un entretien à la télévision nationale. L'Algérie (qui prétend n'être pas impliquée dans le dossier du Sahara) a pris cette décision après avoir suspendu ses relations avec Paris. La France a reconnu en juillet la souveraineté du Maroc sur ses provinces sahariennes et appuyé exclusivement son plan d'autonomie pour le territoire. Alger a, immédiatement, retiré son ambassadeur et réduit sa représentation diplomatique en ne gardant qu'un chargé d'affaires. En mars, c'est l'Elysée qui a déclaré que Abdelmadjid Tebboune effectuera une visite d'Etat en France «fin septembre, début octobre», laquelle aura lieu «à une date à préciser» durant cette période, avait annoncé la présidence française. Elle a été annulée en dernier ressort, samedi 5 octobre. Depuis plusieurs années, Tebboune n'a jamais confirmé sa venue en France, bien que, fin décembre 2023, Alger a prétexté que les conditions d'une visite n'étaient «pas idoines», évoquant alors cinq dossiers sensibles à régler au préalable, parmi lesquels ceux de la mémoire, de la circulation, de la coopération économique et des essais nucléaires français. Autre point, «l'approfondissement du partenariat renouvelé entre la France et l'Algérie dans la suite de la déclaration d'Alger» actuellement dans l'impasse. Cet accord qui concerne plusieurs mesures «d'ordre économique, énergétique, agricole, éducatif et culturel», ne sera peut-être jamais concrétisé. Par ailleurs, nul ne peut deviner le sort de la commission mixte franco-algérienne d'historiens présidée par Mohamed Lahcen Zeghidi et Benjamin Stora, qui ne se réunit plus.