Dans le nouvel épisode de la saga « Dirha Gha Zwina » [NDLR : « tout finit par se savoir »] diffusée sur la chaîne YouTube de Barlamane.com, en arabe dialectal, Badriya Atallah, commente les excuses présentées par le journaliste saoudien, Fahid Chamari, aux Marocains suite à ses propos diffamatoires et provocateurs. « Qui a fait pression sur Fahid Chamari, pour qu'il présente ses excuses « lues » au Maroc ? », se demande la présentatrice de le la capsule « Dirha Gha Zwina » au début de la vidéo. S'agit-il des personnes qui lui ont ordonné d'attaquer, en premier lieu, le Maroc ? Ou serait-ce le communiqué de la tribu des Chammar dont il fait partie et qui se désolidarise de ses dires injurieux, qui a poussé Fahid Chamari à faire son mea-culpa ? Dans ce cadre, Badia salue la réponse des Chammar et rappelle qu'il s'agit de l'une des plus grandes tribus du Nejd, en Arabie, ayant une grande population basée en Irak, en Arabie saoudite, au Koweït, en Syrie et en Jordanie. Cette tribu note dans son communiqué que la position de Fahid Chamari est aux antipodes de l'éthique musulmane. Par ailleurs, Badria relève que c'est aux Marocains de mettre fin à la polémique, et non pas au journaliste proche du régime saoudien. Il l'a commencé mais c'est à la cible de ses insultes de décider si l'offense est levée. Elle fait état de son incompréhension de cette levée de bouclier de la part de l'Arabie saoudite quand les Marocains ont toujours défendu corps et âme la Terre des deux Mosquées sacrées. Sans jamais se départir de sa position. Alors que certains alliés historiques des Saouds n'hésitent pas à lui tourner le dos quand leurs intérêts le leur commandent. La présentatrice rappelle ainsi que Trump continue de contrôler et menacer l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, son Etat satellite. D'ailleurs, déçu par l'attitude saoudienne sur le marché du pétrole, Washington a retiré deux batteries antimissiles censées protéger la monarchie de l'Iran. B. Atallah note également que Fahid Chamari a indiqué, en lisant ses excuses pour faire amende honorable, que ses propos ne visaient pas les Marocains, mais les pays jadis occupés par les Turcs, faisant ainsi allusion à l'Algérie, la Tunisie et l'Egypte. Elle se demande ainsi pourquoi il continue de s'engager dans une démarche diffamatoire. Elle rappelle aussi que ceux qui dirigent l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis tentent de porter le coup de grâce aux Arabes. « Ils finiront par s'entretuer », ironise-telle lorsqu'il n'en restera que deux face à face. A la fin de sa capsule, Badria annonce que l'épisode de la capsule « Dirha Gha Zwina » au sujet de la guerre médiatique menée par l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis contre le Maroc a comptabilisé plus de 4 millions de vues sur Youtube et sur Facebook. Elle remercie ainsi les internautes qui ont regardé cet épisode qui a généré des milliers de commentaires, notamment de Saoudiens et d'Émiratis dont beaucoup ont, d'ailleurs, témoigné de leur soutien aux Marocains.