Dans le nouvel épisode de la saga « dirha Gha zwina » [NDLR : « tout finit par se savoir »] diffusée sur la chaîne YouTube de Barlamane.com, en arabe dialectal, Badriya Atallah, évoque l'escalade médiatique entre l'Arabie saoudite, les Émirats arabes et le Maroc. La présentatrice de le la capsule « dirha gha zwina » a rappelé, tout d'abord, l'escalade médiatique menée par le journaliste saoudien, Fahid Chamari, contre le Maroc. Ce journaliste, proche du régime saoudien, a posté sur YouTube une vidéo dans laquelle il dénigre le Maroc. Il s'en est également pris aux Marocains et Marocaines dans des termes inqualifiables et méprisables. D'autres avant lui, se sont précédemment inscrits dans cette démarche diffamatoire. Soulignons dans ce cadre que Turki al Sheikh, président saoudien de la Fédération arabe de football, avait attaqué l'intégrité territoriale du Royaume. La diffamation n'étant pas un sujet journalistique pour tout professionnel, Badria Atallah rappelle qu'il y a pléthore de sujets avérés à traiter, comme celui des cruautés et barbaries de l'Arabie saoudite. Elle évoque dans ce cadre que plusieurs délits et crimes ont été punis de mort en Arabie saoudite. Les exécutés ont été très généralement décapités d'un coup de sabre, ou lapidés. Elle rappelle ensuite ce que doit le royaume des Saoud au Maroc. Lors de la première guerre du Golfe, Saddam Hussein a lancé l'élite de son armée à l'assaut des Saoudiens. Le prince héritier, sa famille ainsi que plusieurs personnalités du pays ont échappé de justesse aux commandos irakiens, en demandant refuge pour nombre d'entre eux au Maroc. La présentatrice de le la capsule « dirha gha zwina » ne s'arrête pas là. Elle rappelle la trahison saoudienne lorsque le Maroc a présenté sa candidature pour l'organisation de la Coupe du monde de football de 2026. A l'époque, l'Arabie saoudite s'est activée en coulisses pour promouvoir le dossier américain auprès de pays arabes et asiatiques. Ce pays même qui l'a récemment menacée. Trump ne lui a-t-il pas récemment imposé de baisser sa production de pétrole ? Par ailleurs, Badria souligne que l'Arabie saoudite, qui offre l'image d'un pays musulman ultra-conservateur, est tristement célèbre par ses réseaux de prostitution. Un réseau qu'a, d'ailleurs, été révélé au grand public dans un article de World Tribute. Elle évoque également les réseaux de prostitution se trouvant à Dubai. Elle rappelle dans ce sillage que les Émirats arabes unis, qui unissent leur voix à celle de l'Arabie saoudite, sont un pays récemment créé et pauvre en histoire. En outre, la présentatrice de la capsule « dirha gha zwina » évoque dans le sillage des scandales à retentissement international, le meurtre de Jamal Khashoggi, le fameux journaliste entré dans le consulat d'Arabie saoudite en Turquie, le 2 octobre 2018, pour y être assassiné par un commando saoudien. Elle rappelle dans ce sillage, que le prince héritier est soupçonné d'avoir commandité l'opération. B. Atallah relève à l'attention de l'opinion publique qu'une seule famille en Arabie saoudite a pu détruire le pays, dont la plupart des citoyens sombrent dans la pauvreté. Il n'est guère facile pour l'Arabie saoudite de reconnaître que certains de ses citoyens sont pauvres vu que ce royaume entretient le cliché du Saoudien qui jette son argent par la fenêtre pour assouvir tous ses désirs de consommation.