Le congrès du Parti de la Justice et du Développement a suscité une vague de critiques après les déclarations et les prises de position controversées exprimées par certains de ses invités étrangers. Un journaliste turc participant au congrès a saisi l'occasion pour appeler explicitement l'assistance à œuvrer pour renverser le régime, un comportement que beaucoup ont jugé provocateur et contraire aux usages diplomatiques. Lors d'une autre intervention, un invité mauritanien nommé « Al-Dou », connu pour son soutien affiché au Front Polisario séparatiste, a pris la parole, dépassant les limites de la bienséance et attaquant l'intégrité territoriale du Maroc. Quant à Rached Ghannouchi, homme politique tunisien honoré par le congrès, il avait auparavant appelé à la création d'une Union maghrébine excluant le Maroc, tandis que sa fille continue de mener des campagnes médiatiques hostiles contre le Royaume. Ces comportements, considérés comme offensants envers la nation, ont soulevé de sérieuses interrogations dans les milieux politiques et populaires quant à l'avenir de ce parti, des voix s'élevant pour réclamer sa dissolution et la poursuite de ses membres pour atteinte à la loyauté nationale et haute trahison.