Des douars situés à proximité d'Agadir ont subi l'invasion de troupeaux appartenant à des éleveurs nomades, causant d'énormes dégâts matériels et menaçant la sécurité des populations locales, a alerté le groupe du Parti du Progrès et du Socialisme (PPS) à la Chambre des représentants. Le climat de tension s'intensifie autour des douars d'Imsguin, situés à proximité de la ville d'Agadir, où un afflux sans précédent de bétail appartenant à des éleveurs nomades a engendré des perturbations majeures. C'est ce qu'ont signalé les députés du PPS dans une question écrite adressée au ministère de l'Intérieur, l'appelant à intervenir en urgence. Selon le groupe, la situation se dégrade rapidement, de nombreux douars, comme Amalou et Tabatkoukt, étant désormais transformés en pâturages pour des troupeaux de plus en plus nombreux. Les habitants rapportent des pertes considérables liées aux dommages causés aux cultures et à la végétation. Les arganiers et les oliviers, symboles de la biodiversité locale, sont particulièrement touchés, leurs feuilles étant largement ravagées, laissant les champs dépouillés et les exploitations vu leur rentabilité menacée. Il a également fait savoir que cette crise ne se limite pas aux conséquences environnementales. Elle engendre notamment un mécontentement croissant parmi les citoyens, qui constatent une violation des normes éthiques et réglementaires liées à l'utilisation des espaces de pâturage, les premières victimes des dommages appelant à un rétablissement de la sécurité et une préservation de l'intégrité de leur paysage. En outre, le PPS a averti que cette prolifération des troupeaux dans les champs et ruelles pourrait conduire à des conflits ouverts, exacerbés par l'absence de mesures de régulation prises par les autorités compétentes. Il a souligné que ce climat d'incertitude impose un défi supplémentaire aux habitants qui aspirent à vivre en harmonie avec leur environnement, tout en gérant les impacts indésirables du pâturage excessif. Dans ce contexte, le groupe parlementaire a demandé au ministère de l'Intérieur d'agir rapidement et d'implémenter des stratégies pour contrôler la progression des troupeaux nomades et atténuer les répercussions environnementales et économiques sur les douars incommodés. La nécessité d'adopter des mesures intégrées pour résoudre cette crise est devenue impérative, afin de restaurer un équilibre entre les besoins des éleveurs et la protection des ressources naturelles de la région. Les députés du PPS espèrent que cette intervention incitera les autorités à prendre conscience des enjeux et des souffrances des populations locales. Leurs attentes portent sur une mobilisation collective qui garantira une coexistence pacifique et durable entre les différentes parties prenantes, tout en préservant la richesse naturelle du territoire.