Le congrès du Parti de la Justice et du Développement (PJD), tenu ce samedi, a connu une évolution controversée, se transformant d'un espace de débat politique interne en une tribune exploitée par certains étrangers pour adresser des messages hostiles aux institutions du pouvoir au Maroc et pour promouvoir des discours convergents avec les thèses des adversaires de l'intégrité territoriale du Royaume. Cette évolution notable, manifeste à travers les interventions de certains participants étrangers, a suscité une vague de questionnements sur les nouvelles orientations adoptées par le parti et sur son degré d'engagement envers les constantes nationales, lesquelles ont constitué, depuis des décennies, un socle d'unanimité ne souffrant ni remise en cause ni surenchère. La situation ne se limite pas à un simple franchissement des lignes rouges garantes de l'unité et de la stabilité du Maroc. Elle va jusqu'à ce qui pourrait être interprété comme une implication tacite dans des agendas extérieurs suspects, visant à affaiblir les institutions de l'Etat et à saper la confiance dans le processus démocratique national. Ce dérapage ouvre ainsi la voie à un débat interne aigu concernant l'identité politique du parti et ses choix stratégiques pour la période à venir. Alors que les congrès des partis sont censés être des moments d'évaluation de l'action politique et de programmation des priorités nationales, certains ont choisi de transformer cette occasion en une manifestation servant les intérêts de forces étrangères connues pour leurs positions hostiles envers le Maroc, soulevant ainsi des interrogations sur la capacité du parti à rectifier ce grave dérapage et à renouer avec les constantes de la nation. De tels égarements imposent au parti une révision profonde de la nature des invités qu'il convie à ses tribunes et des discours qu'il cautionne, afin d'éviter que ses rencontres ne se transforment en instruments d'atteinte à la souveraineté nationale, surtout dans un contexte régional délicat qui exige le renforcement de l'unité intérieure et la protection des acquis nationaux. Dans ce contexte, l'opinion publique suit de près pour savoir si le Parti de la Justice et du Développement prendra des mesures décisives pour corriger sa trajectoire, ou s'il continuera à dériver vers des chemins qui risquent d'accentuer son isolement sur la scène politique nationale.