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Déclaration finale du 12ème Congrès de l'Organisation de la Jeunesse Istiqlalienne: Dénonciation des tergiversations du gouvernement à mettre en œuvre les dispositions de la Constitution
Publié dans L'opinion le 30 - 12 - 2014

Les travaux du 12ème Congrès national de l'Organisation de la Jeunesse Istiqlalienne, tenu les 26, 27 et 28 décembre 2014 à Bouznika sous le signe
« Lutte permanente pour la défense de la démocratie », ont été couronnés par un communiqué final dont ci-après la traduction :
"Le 12è congrès de l'Organisation de la Jeunesse istiqlalienne (OIJ) s'est tenu les 26, 27 et 28 décembre 2014 à Bouznika sous le thème : « lutte permanente pour la défense de la démocratie », marqué par une présence remarquée du Parti de l'Istiqlal et l'ensemble de ses organisations, des représentants des organisations politiques et de jeunesse, des associations humanitaires et de la société civile ainsi que de ceux des organisations politiques et de jeunesse internationales auxquelles l'OJI est liée par des relations solides de partenariat et d'amitié.
Après audition du rapport politique présenté par le Secrétaire général de l'organisation au nom du Bureau exécutif et de l'allocution du Secrétaire général du Parti de l'Istiqlal, à la lumière aussi des discussions qui ont suivi la présentation dudit rapport et idées profondes véhiculées par la thèse du congrès ainsi que des idées et positions exprimées par les congressistes partant de leur pleine conscience du rôle d'avant-garde de l'OIJ depuis sa création, assumant en permanence ses responsabilités dans la formation et l'encadrement des jeunes, le congrès affirme l'entière disposition de l'ensemble des jeunes istiqlaliens à déployer tous leurs efforts en vue d'édifier le Maroc des jeunes.
Le congrès exprime sa fierté du message du SG de l'Istiqlal, M. Hamid Chabat, intitulé "La jeunesse symbole du changement", lequel fait parti des documents qui vont constituer le référentiel de l'OJI durant son nouveau mandat.
Le congrès a constitué une réelle opportunité pour discuter de la situation générale du pays et, surtout, de la campagne déchaînée contre les acquis du peuple marocain menée par les adversaires de la démocratie, en particulier, les acquis liés à la jeunesse, à son avenir et à toutes les questions qui l'intéressent ; ce fut aussi l'occasion de célébrer les réalisations de l'OJI durant le précédent mandat laquelle a constitué une phase lumineuse dans l'histoire de notre organisation tandis que le congrès aura constitué une page nouvelle des leçons de démocratie prodiguées par l'Organisation de la Jeunesse istiqlalienne, le congrès s'étant déroulé dans un climat de responsabilité, de discipline, d'abnégation et d'engagement renouvelé à poursuivre la marche historique avec autant de détermination et de sérieux.
Ce congrès s'est distingué par la grande et impressionnante affluence des jeunes istiqlaliens venus de toutes les régions et provinces du Royaume, lors de la séance d'ouverture qu'a abritée la salle couverte du complexe sportif My Abdallah à Rabat, réitérant ainsi l'engagement ferme et la fidélité aux principes et au combat de la Jeunesse istiqlalienne, ainsi qu'à ceux qui ont contribué, tout au long de l'existence de l'OJI, à propager les idéaux et à remplir la mission de celle-ci suivant en cela la voie des pionniers ; le congrès a ainsi été marqué par l'élection de M. Omar Abbassi, nouveau Secrétaire général, de M. Fouad Masarra président du Conseil national, ainsi que des membres du nouveau Bureau exécutif. Cette étape s'est également caractérisée par l'adoption de la thèse du congrès, laquelle constitue la feuille de route de la prochaine étape autant sur le plan de la politique générale que de celui de l'action de l'Organisation au sein du parti.
Suite à l'éclatant succès de cette étape, les jeunes istiqlaliens ne peuvent que se féliciter, avec grande fierté, du parcours honorable de leur organisation au niveau de l'action de la jeunesse nationale et qui a présenté, au cours de ces assises nationales, un modèle honorable et un présent à la patrie et à sa jeunesse, en vue d'arracher le Maroc au cercle vicieux de la corruption, du désespoir et de l'abattement générés par des politiques utopiques dans tous les domaines ce qui s'est traduit par une nette régression du taux de participation politique des jeunes et des valeurs de fierté et d'orgueil nationaux.
Au plan national, le congrès réaffirme la poursuite du militantisme de la jeunesse istiqlalienne pour une authentique démocratie et une Constitution démocratique, et pour faire face à toute tentative d'ajourner la démocratisation des institutions, enregistrant que l'une des entraves de l'expérience démocratique dans notre pays consiste en l'étatisation de la société, empêchant la société civile d'accomplir son véritable rôle dans la lutte démocratique. Le congrès dénonce les politiques publiques gouvernementales en relation avec les conditions des jeunes, lesquelles politiques approfondissent la situation des jeunes au niveau de l'emploi, de l'enseignement et de la culture
Le congrès prend acte de la satisfaction enregistrée à travers le pays au lendemain des dernières législatives vu que le peuple espérait un gouvernement en mesure de satisfaire ses attentes à travers la poursuite de la réalisation des grands projets de développement entamés sous le gouvernement Abbas El Fassi mais s'est retrouvé en lutte avec ce gouvernement minable pour seulement préserver les acquis engrangés depuis l'indépendance grâce au combat d'une pléiade de militants et de patriotes, tout comme il s'est retrouvé obligé de lutter pour la liberté, la dignité et la survie.
Conscient de l'importance de l'interactivité des jeunes avec ce contexte mouvant, le congrès considère que l'actuel gouvernement marocain, de par ses options et orientations floues et hésitantes, est aux antipodes des préoccupations réelles de l'ensemble des composantes du peuple, les jeunes en premier lieu, et a fait perdre au pays une occasion en or de progresser et de se développer à travers une exploitation judicieuse de l'exception marocaine dans la zone arabe et africaine et l'incitation des grandes entités économiques internationales à investir au Maroc et, partant, de créer de nombreuses opportunités d'emploi et de réaliser un fort taux de croissance.
L'édification du Maroc de la dignité et de la justice sociale requiert, de l'avis du 12è congrès, la mise en place d'une véritable démocratie fondée sur la séparation des pouvoirs, la liberté du peuple marocain et d'arrêter ses choix politiques, économiques, sociaux et culturels ; il affirme que la justice sociale escomptée ne saurait se concrétiser que sur la base de la répartition équitable des richesses et de politiques économiques et sociales tenant compte des besoins des citoyens, des jeunes en particulier, et répondant à leurs attentes et revendications légitimes. Tout en dénonçant les tergiversations du gouvernement à mettre en œuvre les dispositions de la Constitution et son piétinement des pouvoirs constitutionnels de l'institution législative, au mépris total du principe de l'opinion et l'opinion de l'autre et en l'absence totale de toute approche inclusive dans la gestion de la chose publique, le congrès estime que l'immaturité politique de certaines composantes du gouvernement face aux propositions de l'opposition parlementaire a conduit à l'adoption du projet de loi de finances, mis à nu la fragilité politique du gouvernement et conduira assurément à la dégradation des indicateurs économiques parallèlement à l'augmentation de la dette extérieure et domestique, tout en mettant le pays dans une situation de dépendance et d'hypothèque vis-à-vis des institutions financières internationales, ce qui affecte d'autant sa souveraineté économique et le pouvoir d'achat des citoyens.
Le congrès, tout en soulignant la prise de conscience de la Jeunesse istiqlalienne quant à la dangerosité de la situation politique, économique, sociale et culturelle aux niveaux mondial et national, considère la question de l'intégrité territoriale comme étant la priorité des priorités et estime que l'indécision où se débat la bande du soi-disant Polisario et, à travers elle, le gouvernement algérien, reflète clairement le cuisant échec de cette bande à s'adapter à l'étape actuelle et qui se caractérise par un large appui à l'initiative marocaine d'autonomie en guise de solution politique définitive de ce conflit artificiel, de même qu'elle reflète l'inconscience et le peu de cas que font les ennemis de l'unité et l'intégrité territoriale du Maroc de la stabilité de la région devenue terrain de prédilection des mouvements terroristes, lesquels bénéficient du soutien absolu de la direction des séparatistes. Partant, les congressistes affirment leur ferme détermination à poursuivre la défense de la question de notre intégrité territoriale à travers tout ce que cela suppose comme veille permanenter et suivi minutieux de l'évolution des événements, principalement de la dégradation des droits humains dans les camps de la honte à Tindouf aux fins de les dénoncer lors des rencontres et forums internationaux.
La Jeunesse istiqlalienne considérant que l'avenir des générations montantes est tributaire du niveau de l'enseignement de notre pays, affirme que l'éducation et la recherche scientifique est une option stratégique pour tout projet de modernisation et de démocratisation du pays et visant à l'intégrer socialement dans la communauté mondiale et à le mettre sur la voie du développement technologique et économique moderne. Pour ce faire, la réforme de l'enseignement nécessite des négociations démocratiques entre tous les intervenants sociaux de manière à mettre un terme à la crise aiguë actuelle, le congrès estimant que cette crise et l'inadaptation de l'enseignement affaiblissent et réduisent d'autant les ambitions de notre pays à édifier une société avancée, inadaptation qu'incarnent la sous scolarisation, la prédominance de l'analphabétisme, le déficit en infrastructures et équipements de base, les problèmes matériels et moraux des enseignant(e)s en ville comme dans les campagnes et la non ouverture de notre système éducatif sur son environnement économique, politique et social ainsi que l'immense et inquiétante problématique du chômage des diplômés du supérieur.
Le congrès estime que le niveau de l'enseignement dans notre pays reste le principal obstacle devant le développement humain du fait de l'absence de retombées en matière de réduction des disparités sociales et de consolidation de l'homogénéité entre les composantes du peuple marocain ; de même qu'il soutient que nonobstant les efforts financiers consentis pour réformer ce secteur stratégique, la scolarisation inadéquate des enfants du pays et la faible dispensation des qualifications essentielles illustrent le très grand et long chemin qui reste à parcourir tout en imposant de prendre les mesures et dispositions d'urgence nécessaires à travers la consultation et le dialogue avec l'ensemble des intervenants.
Consciente aussi de l'importance de la réforme du système régional, la Jeunesse istiqlalienne considère que la régionalisation actuellement en vigueur a démontré ses limites et son incapacité évidente à assurer l'aménagement des conditions d'accélération du rythme du développement démocratique, les conseils régionaux actuels étant incapables de répondre aux besoins d'un développement régional véritable. Aussi, les jeunes congressistes préconisent-ils, dans le cadre de projet de régionalisation avancée ou élargie, de déléguer davantage de prérogatives du centre aux régions de façon à garantir un travail effectif et efficient de ces entités et la création de pôles économiques régionaux forts.
Le congrès soutient que l'adoption d'une approche régionale fondée sur la participation et l'association des citoyens et citoyennes est de nature à en assurer l'efficience et à garantir le recoupement et la complémentarité des politiques publiques au niveau régional à travers une gouvernance appropriée, simplifiée et transparente. La Jeunesse istiqlalienne recommande, pour ce faire, la démocratisation de l'économie marocaine afin de permettre l'association forte et réelle des élites économiques et financières nationales au débat public au sujet des préoccupations véritables du peuple marocain et estime, de ce fait, que le besoin est désormais on ne peut plus pressant de procéder à des réformes concertées concernant les grandes questions économiques et sociales.
Le congrès enregistre, en toute fierté, les étapes franchies sur la voie de la coordination entre les partis de l'opposition dans le cadre de la défense de la démocratie, coordination qui tend sans relâche à améliorer la lutte démocratique du peuple marocain et à le hisser à des niveaux ayant permis de dévoiler tous les dépassements du gouvernement actuel au détriment des acquis du peuple et à les porter devant la justice, lesquels acquis doivent être préservés, améliorés et soutenus par des réformes constitutionnelles, politiques, institutionnelles et juridiques profondes afin d'ouvrir des perspectives prometteuses devant notre patrie et de nous permettre d'édifier l'Etat de droit, de la loi et de la démocratie.
La jeunesse istiqlalienne prend note, avec beaucoup de regret, du fait qu'il ne reste plus aucun secteur qui ne souffre de la crise et de la marginalisation, d'où la nécessité de redresser d'urgence cette situation critique et ce recul du pays à tous les niveaux, aussi bien que hâter la mise en œuvre d'un programme national de sauvegarde face à une situation de crise généralisée et ce, à travers l'arrêt sans plus tarder de l'exécution aveugle des directives des institutions financières internationales dans les domaines économiques, financier et social tout en considérant impérativement que la jeunesse reste la véritable richesse de ce pays et qu'il faut donc la mettre à contribution pour un avenir meilleur de notre patrie.
Le congrès affirme que le processus des préparatifs en vue des prochaines élections se heurte présentement à la mentalité fossilisée et éculée du parti qui conduit le gouvernement et qui œuvre en permanence à faire désespérer les marocains, à émousser leur volonté et à gêner leur marche vers la concrétisation de leurs objectifs et aspirations légitimes à la démocratie véritable par le dépassement des cartes politiques préfabriquées dont les institutions élues continuent de pâtir et qui se sont transformées en vitrines d'apparat sans crédibilité aucune privant, du coup, les gouvernements qui en sont issus de tout soutien populaire.
Vu que le gouvernement actuel a renié ses engagements en son pacte envers le peuple marocain, toutes strates confondues, vu que ses agissements et son comportement contredisent constamment son discours concernant la promesse d'offrir des emplois aux jeunes titulaires de diplômes supérieurs, le congrès considère que la non satisfaction des revendications du peuple marocain a créé une situation sociale crispée comme en témoignent les grèves sectorielles et générales récurrentes et la mobilisation constante en vue de nouvelles batailles à venir, le gouvernement ayant clairement prouvé à tout le monde son incapacité à honorer ses engagements envers ceux qui lui ont fait confiance par un passé récent.
Le 12è congrès de l'Organisation de la Jeunesse istiqlalienne, conscient de l'importance du dossier des diplômés chômeurs et du fait que ce sont eux qui souffrent le plus des négligences du gouvernement, appelle l'ensemble des couches populaires marocaines à se ranger du côté des cadres supérieurs au chômage dans leur épreuve et leur combat contre les adversaires de la démocratie, de la liberté et de la vie décente qui oeuvrent désespérément, à travers l'instrumentalisation politique de la justice et le recours à la violence, la terreur et la persécution de régler leur compte aux diplômés chômeurs et de les dissuader de poursuivre leur combat légitime pour la dignité.
Le congrès, tout en saluant la proposition de loi présentée par le Parti de l'Istiqlal et visant à modifier la loi organique relative aux chambres des représentants et des conseillers en réservant 60 sièges à la communauté marocaine de l'étranger au sein du parlement, estime que les dossier de cette communauté et des différentes questions intéressant les jeunes de la diaspora comme étant l'un des grands dossiers nationaux nécessitant une approche exceptionnelle et un grand intérêt et une attention conséquente. Le congrès affirme, à ce sujet et de manière claire et franche, que les marocains sont égaux en droit que, par conséquent, ils sont aussi égaux pour ce qui est de la citoyenneté et que chaque membre de communauté marocaine à l'étranger doit donc nécessairement bénéficier des mêmes droits que ses concitoyens de l'intérieur, ce afin de transcender l'approche négative sur la base de laquelle les premiers sont perçus comme des citoyens de seconde zone.
Ce congrès s'est tenu dans un contexte international, régional et national mouvant et instable. Sur le plan international, les retombées négatives du capitalisme qui tient à perdurer malgré l'élargissement de la sphère de ceux qui réclament leur libération de l'étau de la misère, de la domination et de l'exploitation à travers la lutte pour un monde exempt de tyrannie, de dépendance, de guerres et de spoliation des richesses des peuples et des institutions des Etats du tiers monde, un monde multipolaire où régneraient la démocratie et le partage équitable et démocratique des richesses entre les peuples.
Au niveau arabe, le congrès attire l'attention sur la permanence des incidences négatives du Printemps arabe qui continue d'assombrir le ciel de nombreux pays arabes et dont les peuples souffrent, à ce jour, des crises et de l'instabilité, ce qui constitue un terreau fertile pour le développement de mouvements radicaux qui exploitent le désespoir et la pauvreté, parmi les jeunes en particulier, pour essaimer dans ces pays et, finalement, réduire à néant tous les acquis engrangés grâce à ce mouvement sociétal.
La question palestinienne étant considérée comme une cause nationale, le congrès réclame la fin de l'occupation israélienne des territoires palestiniens et arabes occupés et la mise en place de l'Etat palestinien avec Al Qods comme capitale conformément à la légalité internationale. Il exige d'Israël de libérer immédiatement tous les prisonniers palestiniens et arabes, de cesser de procéder à des arrestations arbitraires, y compris des enfants et des femmes, ce qui est contraire au droit international et à tous les usages y compris à la Convention de Genève et à celle relative aux droits de la femme. Le congrès réitère également sa condamnation du siège terrestre, maritime et aérien imposé par Israël à Gaza ainsi que la poursuite de l'implantation de colonies illégales sur les terres palestiniennes d'où l'amenuisement des chances de paix. Les congressistes réclament, en outre, le jugement des dirigeants de l'entité sioniste en tant que criminels de guerre pour les tueries commises par eux et les destructions d'écoles, d'hôpitaux, de maisons de culte, d'institutions de bienfaisance et d'infrastructures, sans omettre d'exprimer la fierté de la Jeunesse istiqlalienne pour les victoires réalisées par la bande de Gaza et la résistance palestinienne contre l'agression sioniste grâce à la légendaire fermeté du peuple arabe de Palestine dans Gaza la résistante invincible.
Au plan africain, le congrès s'est tenu dans un contexte marqué par la poursuite des tensions, des guerres civiles, des conflits armés et des crises sociales dans - et entre - plusieurs pays du continent noir, ce qui contribue, de l'avis du 12è congrès de l'Organisation de la Jeunesse istiqlalienne, à la persistance de l'instabilité et l'insécurité, à la propagation des épidémies, à la multiplication des coups d'Etat, aux déséquilibres politiques et au recul des taux de croissance, le tout résultant de l'énorme conflit entre forces nationales et puissances internationales au sujet des ressources et richesses des peuples africains, conflit qui se traduit par une crise du fait de la non association de ces peuples à l'effort de développement et à la distribution des richesses nationales ainsi que par l'absence de démocratie.
Partant de toutes ces questions inquiétantes qui caractérisent le contexte international, le congrès exprime sa crainte quant à l'instabilité et l'insécurité dans certains pays arabes et à l'anarchie que connaissent d'autres pays à travers le monde, ce qui impose à tous de faire montre de sagesse et de maturité politique afin que cesse l'effusion de sang, de préserver la paix et la sécurité mondiale et de ne pas gâcher l'avenir de la jeunesse au profits d'intérêts stratégiques et expansionnistes, de même qu'il dénonce la politique de deux poids, deux mesures suivie par les puissances arrogantes, l'entité sioniste spoliatrice en premier, envers les Etats islamiques visant à violer leur souveraineté par l'occupation, le siège et la destruction. Le congrès exprime son inquiétude face à la stabilisation de certains Etats arabes, ce qui n'est point rassurant, ni ne sert les aspirations des peuples de la région tout en impactant négativement les intérêts communs et les causes vitales et offre de larges opportunités à la pénétration et à la domination étrangères.
Le congrès, tout en réitérant, en conclusion, les revendications des militants et militantes de l'OJI telles que déclinées lors des congrès régionaux de l'organisation qui se sont tenus dans toutes les régions du Royaume et lors de sa tournée européenne, en réaffirmant son appui ferme et public à direction démocratique et populaire du Parti de l'Istiqlal, en saluant le travail de qualité de la direction sortante de l'OJI et son bilan concernant l'aspect organisationnel et le rayonnement de celle-ci, considérant la responsabilité historique qui lui incombe et fidèle à l'esprit des pionniers du Parti de l'Istiqlal, appelle à davantage de soutien et au resserrement des rangs en vue de renforcer la Jeunesse istiqlalienne et le parti dans l'ensemble des régions et provinces, à une mobilisation collective maximum et à une implication intégrale en vue d'assurer la prochaine phase de l'histoire de l'organisation.


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