L'Organisation de la Jeunesse Istiqlalienne (OIJ) a tenu, à la fin de la semaine dernière, son congrès régional regroupant les provinces de Kénitra, Sidi Slimane et Sidi Kacem dans le chef-lieu de cette dernière, sous la présidence de M. Abdelkader El Kihel, Secrétaire Général de cette organisation parallèle, et sous le thème : « Ensemble pour libérer Sebta, Mélilya et les îles Jaâfariyine » en présence de plus de 1200 jeunes venus des trois provinces susmentionnées. Ouvrant les travaux de ce congrès, le premier d'une série devant couvrir l'ensemble des régions du Royaume, M. Mohamed Mahboub, inspecteur du Parti de l'Istiqlal pour la province de Sidi Kacem, a notamment souligné l'action et le rôle de l'OIJ dans l'encadrement, la sensibilisation et la formation de la jeunesse aux nobles principes et valeurs du parti. Prenant la parole ensuite, M. Abdelkader El Kihel a surtout mis l'accent sur la symbolique pour le Parti de l'Istiqlal du choix de la ville de Sidi Kacem pour la tenue de ces assises inaugurales en ce qu'elle incarne la résistance et la détermination des istiqlaliens à barrer le chemin aux propagateurs et suppôts de la corruption et de la dépravation des mœurs politiques autant qu'à défendre les intérêts et à faire entendre la voix des citoyens. Il a, d'autre part, souligné le choix et la pertinence du slogan retenu pour ce congrès et qui traduit une revendication essentielle pour le parti et l'ensemble des Marocains, à savoir le parachèvement de l'intégrité et de l'unité du Maroc, ajoutant qu'aucune discussion ou négociation à ce sujet n'est concevable que dans le cadre d'une approche globale portant aussi bien sur les poches encore occupées par l'Espagne que sur le Sahara oriental spolié par le régime algérien. Le Secrétaire Général a ainsi mis l'accent sur l'importance que l'OIJ accorde à la diplomatie parallèle, d'où sa présence dans la plupart des rencontres continentales, régionales et internationales de jeunes et ses combats épiques contre les adversaires et ennemis du Maroc, avant d'aborder la question de l'enseignement marocain qui, a-t-il dit, connaît une crise multiple et complexe au triple plan institutionnel, éthique et pédagogique et qui nécessite un puissant électrochoc pour le remettre d'aplomb. Il a énuméré, par ailleurs, les principaux dossiers au centre des préoccupations de son organisation dont, en particulier, ceux des diplômés chômeurs et l'emploi des jeunes, des réformes politiques et constitutionnelles, de la saine mise en œuvre de la Constitution de 2011, faute de quoi le Maroc ne pourrait pas faire face efficacement aux nombreux défis présents et à venir, pour engager, en conclusion, les militants de l'OIJ à soigner l'image de celle-ci en collant quotidiennement aux jeunes, dans les villes et les campagnes, en restant constamment à leur écoute et en faisant montre d'abnégation, de citoyenneté et de sens des responsabilités en toutes circonstances. Ensuite de quoi, M. Khalid Jazouli, membre du Comité central de l'OIJ, a donné un aperçu succinct du projet de document de travail du 12ème congrès de cette dernière, fruit de trois mois de réflexion de la commission préparatoire, avant que les congressistes ne passent à l'élection des membres du Conseil national de l'Organisation pour la région du Gharb-Chrarda-Bni Hsen.