Dans le nouvel épisode de la saga « dirha ghi zwina » diffusée sur la chaîne YouTube de Barlamane.com, Badriya Atallah s'intéresse au ministre d'Etat chargé des Droits de l'Homme -et ex-ministre de la Justice-, Mustapha Ramid. Dans la nouvelle vidéo de la série « Dirha ghi zwina », Badriya Atallah fait savoir que le ministre pjdiste chargé des Droits de l'Homme, El Mustapha Ramid, s'attaque à Barlamane.com pour l'étouffer financièrement. Elle rappelle que le ministre pjdiste chargé des Droits de l'Homme, El Mustapha Ramid, a été aperçu, en fin juin 2019, dans un night-club de la capitale. Une nouvelle qui n'a apparemment pas plu à ce ministre islamiste puisqu'il l'a directement niée et a récemment attaqué Barlamane.com, qui s'est vu menacé de s'acquitter d'une amende d'un million de dirhams. Tandis que Ramid a nié catégoriquement les faits dans un post sur Facebook, accusant Barlamane.com de «diffamation » et de «dénonciation calomnieuse», deux de ses avocats ont avoué que le ministre était, bel et bien, présent dans un établissement de nuit réputé, confirmant les informations publiées dans nos colonnes. Badria Atallah rappelle également les actes irréfléchis du ministre d'Etat chargé des Droits de l'Homme et des Relations avec le Parlement. En effet, les dérapages de ce ministre et ses actes irréfléchis tels que ses scènes rocambolesques au Parlement, sa misogynie ou encore ses escapades nocturnes en compagnie d'une mineure sont en contradiction avec ses prérogatives. Dans ce contexte, Badria Atallah souligne que le 23 décembre, El Mustapha Ramid a enfreint le Statut de la Chambre des représentants tout en semant la zizanie au Parlement. En effet, il a été derrière une scène loufoque et abracadabrantesque. Alors que les Présidents des groupes parlementaires ont soulevé, lors de la séance des questions orales à la Chambre des représentants datant le 23 janvier, la question de l'absence de ministres aux séances publiques du Parlement, le ministre d'Etat chargé des Droits de l'Homme et des Relations avec le Parlement s'est empressé de demander la parole. Toutefois, la Présidente de la session, Hayat Almachfoue, a refusé de la lui accorder en raison du caractère interne de la question interne, posée dans le cadre du déroulement de la session et non d'une question adressée au gouvernement. La décision de Hayat Almachfoue a suscité donc la colère de Ramid qui a juré par Allah qu'il quitterait le Parlement et le gouvernement si l'on ne lui donnait pas la parole. Badria Atallah rappelle également qu'un rassemblement à Rabat, organisé le premier février par le conseil provincial du PJD et animé par Mustapha El Khalfi, ancien porte-parole du gouvernement, ex-ministre de la communication et membre remuant dudit parti, a été perturbé par des manifestants. En effet, quelque 20 personnes se sont rassemblées aux abords du siège de la section du parti dans la capitale, sur l'avenue Houmman Fetouaki du quartier Takkadoum. Elles étaient encadrées par les acteurs associatifs dudit quartier, Youssef Houmana et Noufel Hilal, pour dénoncer la gestion des affaires locales menées par le parti, ainsi que le décalage patent entre les effets d'annonce du PJD et sa capacité d'action globalement limitée.