Dans le nouvel épisode de la saga « dirha Gha zwina » diffusée sur la chaîne YouTube de Barlamane.com, en arabe dialectal, Badriya Atallah met en exergue les défaillances de Hassan Abyaba, ex-ministre de la Culture de la Jeunesse et des Sports, les pavanements de Moulay Hafid Elalamy, ministre de l'Industrie, et les mensonges proférés au nom d'Abdelkader Amara, ministre des Transports. La présentatrice de le la capsule « dirha gha zwina » a rappelé toutes les fois où Barlamane.com a pointé les erreurs de El Hassan Abyaba. Aujourd'hui, on semble les découvrir après son éviction du gouvernement. Or, depuis son arrivée à la tête du ministère de la Culture, de la Jeunesse et des Sports, Abyaba a mis fin à plusieurs accords et conventions, certaines à caractère international. Parmi ses décisions les moins judicieuses, celle de supprimer les Jeux Para-Olympiques d'Afrique. Car Abyaba était plus préoccupé par les privilèges tels que les primes, les voitures, l'aide domestique, les chauffeurs, les téléphones, que par le rayonnement de son département … 5 heures avant son limogeage, barlamane.com exhortait Saâdeddine El Othmani, Chef du Gouvernement, de trouver un moyen de « gérer » Abyaba, ou, mieux, de le remplacer. La présentatrice de « Dirha Gha zwina » a énuméré des erreurs rédhibitoires commises par Abyaba, dont se tromper de président en Mauritanie, ou de cafouiller sans cesse en épelant les mots, comme « Cologna » au lieu de coronavirus. Badria Attalah a révélé qu'El Othmani est celui qui a proposé au Roi de nommer Abyaba à la tête du ministère de la Culture, de la Jeunesse et des Sports. Une proposition qui n'était pas du goût Mohamed Sajid, secrétaire général du parti de l'Union constitutionnelle (UC), connu pour sa circonspection. Après le remaniement ministériel, les erreurs de Abyaba ont provoqué un autre mini-remaniement ! La présentatrice de la capsule « dirha gha zwina » rappelle enfin qu'Abyaba a été nommé au gouvernement le 9 octobre 2019 puis limogé le 7 avril dernier, ce qui signifie qu'il a passé presque un semestre à son poste de ministre. Un jour de plus et il aurait achevé 6 mois au ministère et aurait, ainsi, bénéficié de la retraite ministérielle de 40.0000 dhs à vie, à 43 ans. Dans ce cadre, Badria Atallah évoque l'exemple de Mohamed El Gahs, ex-secrétaire d'État auprès du ministre de l'Education nationale et de la Jeunesse, chargé de la Jeunesse (USFP) qui, lui, a bénéficié de la retraite ministérielle à 43 ans, alors qu'il a été improductif, bien que son niveau ne soit en rien comparable à celui de Abyaba. Pour rester dans le sujet des ministres qui font parler d'eux, Badria Attalah a salué Moulay Hafid Elalamy, le ministre de l'Industrie, pour les efforts qu'il a déployés dans l'encouragement des jeunes à fabriquer des appareils respiratoires, de stérilisation ou encore des thermomètres 100% made in Morocco. Toutefois, elle indique qu'il a fait preuve d'exagération et d'égocentrisme en se vantant sans cesse, à coups de capsules vidéos sur les réseaux sociaux, du travail réalisé par les personnes qui travaillent d'arrache-pied dans les usines de production afin d'assurer l'approvisionnement des masques au Maroc. Elle l'interpelle également sur les normes de fabrication de ces masques qui sont produits à base de sacs écologiques. Enfin, Badria Attalah rappelle l'hospitalisation « démentie » d'Abdelkader Amara. Atteint par le nouveau coronavirus, le ministre des Transports se trouvait le 24 mars dans un état « préoccupant » en soins intensifs. Une information vérifiée, sourcée, et pourtant niée par l'agence MAP. Elle conclut par sa fameuse citation « dirha Gha zwina » qui signifie en substance « tout finit par se savoir ».