Le 33ème mardi des étudiants s'est déroulé sous une répression policière sans précédent, rapportent les médias algériens. De nombreuses personnes ont été interpellées, des personnes âgées et des manifestants sont pourchassés et frappés. Ce sont des «scènes surréalistes à la rue Ali Boumendjel, la police interpelle sans distinction des dizaines de personnes notamment des personnes âgées, même les manifestants qui ont quitté le cortège sont pourchassés et arrêtés», témoigne le journaliste algérien Khaled Drareni. 10h35 Scènes surréalistes à la rue Ali Boumendjel, la police interpelle sans distinction des dizaines de personnes notamment des personnes âgées, même les manifestants qui ont quitté le cortège sont pourchassés et arrêtés #Alger#Algerie#Mardi33#Mardi_des_Etudiants — Khaled Drareni (@khaleddrareni) October 8, 2019 Pour la première fois depuis le début du Hirak en février dernier, la police a tenté ce mardi d'empêcher la 33ème marche des étudiants à Alger. Plusieurs dizaines de personnes ont été interpellées à la place des martyrs, lieu de départ de la manifestation. La police tente de disperser violemment la marche, mais les manifestants sont tenances. Il se dispersent et se réunissent à chaque fois. Loin d'être intimidés par la répression, les étudiants continuent de manifester en scandant des slogans hostiles au pouvoir. Les interpellations sont violentes. Sur cette photo, une étudiante est prise en charge par les secours après un malaise. Source : TSA algérie Les sources médiatiques rapportent une centaine d'interpellations au centre d'Alger et ce, avant même midi. Des citoyens improvisent un sit-in en soutien aux étudiants 11h15 Une centaine d'interpellations au minimum au centre d'Alger, square Port-Saïd, place des Martyrs et rue Larbi Benmhidi La police tente toujours d'empêcher la marche des étudiants #ثلاثاء_الطلبة#الثلاثاء33#الجزائر#Alger#Algerie#Mardi33#Mardi_des_Etudiants pic.twitter.com/ucfsLmneu2 — Khaled Drareni (@khaleddrareni) October 8, 2019 Les médias algériens ajoutent que le journaliste Hamza Aggoune, correspondant de Russia Today, a été violenté par les policiers ce mardi alors qu'il couvrait la manifestation des étudiants. Les manifestations continuent de se poursuivre au moment même où nous écrivons, la violence recensée aujourd'hui est sans précédent depuis le début du Hirak.