Les grosses têtes des établissements pénitentiaires changent. De nouveaux directeurs, dont 3 femmes, ont été nommés à la tête de plusieurs établissements. L'annonce a été faite, vendredi dernier, par la Délégation générale de l'administration pénitentiaire et de la réinsertion (DGAPR). Le but de ces nominations étant, selon la même source, de s'inscrire dans le processus de réforme visant à améliorer les prestations de ces établissements et à en assurer l'efficacité et le professionnalisme, tout en reflétant le souci d'associer la femme à l'exercice des responsabilités. Ainsi, les changements ont concerné la prison locale d'Ain Sebaâ 1, le centre de redressement de Salé, la prison locale de Safi (domaine agricole Moule Bergui), la prison locale Salé 1 et la prison agricole de Fkih Bensaleh. Les changements ont également porté sur les prisons locales d'El Jadida, de Tanger, de Larache, de Tétouan, de Nador, d'Oujda, d'Azrou, de Tifelt, de Toulal, de Sidi Bennour et de Salé 2, ainsi que la prison agricole de Roumani et les centres de redressement d'Ain Sebaâ et de Benslimane. Ceci étant, les nouveaux responsables ont été sensibilisés quant au respect des lois régissant les établissements pénitentiaires et à la nécessité de se conformer aux dispositions et règles relatives aux droits humains et de porter attention aux prestations de santé fournies aux détenus, sans discrimination. La même source ajoute que les nouveaux directeurs se doivent également d'améliorer la qualité et le contrôle de l'alimentation, de veiller à l'hygiène et à la propreté des lieux, d'assurer les travaux de restauration et de rénovation, d'œuvrer à la préservation de la sécurité et de la discipline au sein des pénitenciers, de faire face, avec la fermeté requise, à toute tentative d'introduction de produits prohibés et aux pratiques illégales et de traduire dans les faits le principe de la reddition des comptes.