Imad Ben Ziaten, le parachutiste de l'armée française d'origine marocaine assassiné le 11 mars à Toulouse par le mystérieux «tueur en scooter» qui a abattu de sang froid six autres personnes dans le sud-ouest de la France, sera inhumé au Maroc, apprend-on mardi de source consulaire. Imad Ben Ziaten, le parachutiste de l'armée française d'origine marocaine assassiné le 11 mars à Toulouse par le mystérieux «tueur en scooter» qui a abattu de sang froid six autres personnes dans le sud-ouest de la France, sera inhumé au Maroc, apprend-on mardi de source consulaire. «Conformément au voeu de sa famille», le maréchal des logis chef Imad Ben Ziaten sera enterré à M'diq dont il est originaire, a déclaré à la MAP le consul général du Maroc à Toulouse, Abdellah Bidoud. «Sa dépouille sera rapatriée mercredi sur un vol Toulouse-Paris-Tanger et puis par ambulance jusqu'à M'diq», a-t-il ajouté. Une cérémonie en hommage à sa mémoire et à celle de deux autres militaires d'origine maghrébine, tués jeudi dernier à Montauban par la même personne, devait être organisée hier mercredi dans cette ville proche de Toulouse, en présence de plusieurs personnalités dont le président Nicolas Sarkozy, le Premier ministre, le ministre de la défense, le ministre de la justice et le ministre de l'intérieur. Le candidat socialiste à la présidentielle François Hollande a également annoncé qu'il se rendrait à ces obsèques. Imad Ben Ziaten, né en France en 1981, avait posté sur Internet une annonce pour la vente de sa moto en précisant qu'il était militaire. Le jeune sous-officier avait été contacté par le tueur pour un rendez-vous, mais une fois sur le lieu convenu, il est abattu d'une balle dans la tête par un homme qui s'enfuie en scooter. Imad avait rejoint les parachutistes en 2004 en tant que sous-officier, affecté au premier régiment de train parachutiste basé à Francazal, spécialisé dans l'appui à la projection et le soutien par voie aérienne. Il avait notamment servi en Côte d'Ivoire, au Tchad et au Gabon. Il était «un bon sous-officier, un excellent élément», affirme le colonel Fauche, patron du régiment, au quotidien «La Dépêche», tout en déplorant «une affaire malheureuse, assez incroyable». Jeudi dernier, deux autres parachutistes, d'origine maghrébine, Mohamed Legouad et Abel Chenouf sont abattus par le même tueur non loin de leur caserne à Montauban, alors qu'ils retiraient de l'argent dans un guichet automatique. Leur collègue antillais a été très grièvement blessé. Lundi, le tueur en série va récidiver et commettre le pire en s'attaquant à un collège juif Ozar Hatorah à Toulouse. Il a tué à bout portant un professeur et ses deux fils, âgés de 6 et 4 ans, ainsi que la fille du directeur du collège, Myriam (7 ans), elle aussi d'origine marocaine