Quatre personnes, dont trois enfants, ont été tuées lors de la fusillade intervenue lundi peu après 08h00 (07H00 GMT), devant un collège juif, Ozar Hatorah à Toulouse, dans le sud-ouest de la France, Un professeur de religion et ses deux enfants ont été tués, ainsi qu'un franco-israélien, soulevant une immense émotion en France et un renforcement de la protection de la communauté juive. Outre ces quatre décès, la fusillade a fait deux blessés graves. Selon les témoignages et les rapprochements effectués par les enquêteurs, ce serait le troisième crime d'un homme opérant à scooter après deux attaques visant des militaires à Toulouse et dans la ville voisine de Montauban, qui ont fait trois morts, trois soldats d'origine maghrébine, et un blessé grave. Le tueur de Toulouse était muni de 2 armes, dont une de même calibre que pour les parachutistes, selon des sources policières, et le ministre l'Intérieur Claude Guéant a évoqué des "similitudes" entre ces affaires. Le ministère de l'Intérieur a immédiatement ordonné un "renforcement de la surveillance" autour des écoles juives du pays. Le mode opératoire de cette fusillade est similaire à celui utilisé par un tueur de militaires qui a sévi dans la région la semaine dernière et qui est devenu durant le week-end l'homme le plus recherché de France. Trois militaires ont été abattus par un ce tueur à scooter à Toulouse, le dimanche 11 mars (un mort), puis à Montauban, jeudi (deux morts). Un quatrième parachutiste, du 7e régiment de génie parachutiste, est toujours hospitalisé, entre la vie et la mort. Des enquêteurs redoutaient depuis jeudi une nouvelle attaque du mystérieux tireur qui opère à scooter et n'hésite pas à tirer en plein jour dans des lieux très fréquentés.