Selon l'Office des changes, la répartition des recettes au titre des investissements et prêts privés étrangers demeure prédominée par les investissements directs. Les recettes au titre des investissements et prêts privés étrangers ont chuté durant les sept premiers mois de l'année 2010. En effet, ces recettes ont fléchi de 16,9% enregistrant à fin juillet un volume de 12,31 milliards de dirhams contre 14,82 milliards de dirhams une année auparavant. Ces chiffres, mis en relief dans le rapport des indicateurs mensuels des échanges extérieurs de l'office des changes, confirment une continuelle baisse de cette rubrique. En les comparant à la moyenne des sept premiers mois des années 2005 à 2009, lesdites recettes ont enregistré une baisse de 35,4%, soit une chute de près de 6,7 milliards de dirhams, souligne l'Office des changes dans son rapport. La répartition des recettes au titre des investissements et prêts privés étrangers, par nature d'opération, demeure prédominée par les investissements directs avec 84,4% du total des recettes, suivis des investissements de portefeuille avec 13,1% et des prêts privés étrangers avec 2,5%, lit-on dans le même document. Les dépenses ont porté pour leur part sur 19,75 milliards de dirhams contre 9,7 milliards de dirhams à fin juillet 2009, soit un additionnel de 10 milliards de dirhams. Selon l'Office des changes, les dépenses au titre de cette rubrique sont générées principalement par les cessions d'investissements directs étrangers estimées à 95,9% du total. Or, les cessions d'investissements de portefeuille et les remboursements des prêts privés étrangers n'ont représenté que les taux respectifs de 3,6 et 0,5% du total des dépenses. Sous un autre angle, les recettes MRE maintiennent leur progression. A fin juillet 2010, les recettes MRE ont atteint 30,9 milliards de dirhams contre 28,5 milliards à fin juillet 2009, soit une hausse de 8,5%. Par rapport à la moyenne des sept premiers mois des années 2005 à 2009, les recettes ont progressé de 10%. Par ailleurs, la balance des biens et services continue de se creuser. Au titre des sept premiers mois de l'année 2010, la balance fait ressortir un déficit de 52,8 milliards DH ainsi qu'un taux de couverture des importations par les exportations de 72,5%. Côté importation, l'Office des changes fait part d'une croissance estimée à 11,8%. A fin juillet 2010, les importations au titre des biens et services ont porté sur 192,3 milliards de dirhams contre 172 milliards de dirhams à fin juillet 2009. Les achats de biens évalués FOB se sont accrus de 11,5% avec un volume de 158,3 milliards de dirhams contre 142 milliards de dirhams à fin juillet 2009. Quant aux importations de services, elles ont augmenté de 13,2%. De même, les exportations des biens et services ont progressé de 12,8% se situant à 139,4 milliards de dirhams contre 123,6 milliards de dirhams à fin juillet 2009. Soulignant que les exportations de services n'ont augmenté que de 4,5% pour un volume de 58,3 milliards de dirhams.