À fin septembre 2008, les recettes des investissements et prêts privés étrangers ont chuté de 12,9%. Les recettes voyages se sont également fléchies durant cette période. Les recettes voyages et les recettes des investissements et prêts privés étrangers ont été les premières à être touchées par la crise financière internationale. À fin septembre dernier, ces recettes ont marqué un fléchissement témoignant ainsi d'une réticence de la part et des investisseurs étrangers et des touristes. De janvier à septembre 2008, les recettes des investissements et prêts privés étrangers ont atteint 24,28 milliards de dirhams contre 27,88 milliards de dirhams à fin septembre 2007, selon les dernières statistiques de l'Office des changes. Soit une chute de 12,9% et une perte de 3,599 milliards de dirhams. Par nature d'opération, les investissements directs restent dominants avec 82,7 % du total des recettes générées au cours de ces neuf premiers mois de cet exercice. Les investissements de portefeuille arrivent en seconde place avec 15,5% du total, dépassant de très loin les prêts privés avec seulement 1,8%. Pour les dépenses, elles se sont chiffrées à 10,442 milliards de dirhams contre 17,997 milliards de dirhams à fin septembre 2007, marquant ainsi une baisse de 42% et une diminution de 7,554 milliards de dirhams. Comparativement à la moyenne des recettes de janvier à septembre des années 2003 à 2007, soit 20,329 milliards de dirhams, les recettes des investissements et prêts privés étrangers ont enregistré une hausse de 3,95 milliards de dirhams, soit 19,4%. Sur la même tendance baissière, les recettes voyages, enregistrées de janvier à septembre 2008, ont atteint 44,874 milliards de dirhams contre 45,191 milliards de dirhams à fin septembre 2007, selon les statistiques de l'Office des changes. Soit une légère baisse de 0,7%. «Comparées à la moyenne des recettes des neuf premiers mois des années 2003 à 2007, soit 34,043 milliards de dirhams, ces recettes ont réalisé une hausse de 31,8% ou +10,83 milliards de dirhams», précise-t-on à l'Office des changes. Au chapitre des services de communication, les recettes et les dépenses étaient en régression par rapport à la même période de l'année précédente. C'est ainsi que les recettes ont baissé de 7,8%, passant de 2,516 millions de dirhams à 2,321 millions de dirhams. Pour les recettes, les dépenses ont connu une chute de 37,8 % pour s'établir à 401,8 millions de dirhams au lieu de 645,8 millions de dirhams il y a un an. Pour les recettes MRE, elles ont maintenu leur rythme haussier. Elles se sont chiffrées à 42,03 milliards de dirhams contre 41,399 milliards de dirhams à fin septembre 2007, soit une croissance de 1,5%. Par rapport à la moyenne des recettes de janvier à septembre des années 2003 à 2007, soit 32,594 milliards de dirhams, ces recettes ont progressé de 29% à 9,436 milliards de dirhams. Exportations : Les phosphates ont triplé A fin septembre 2008, les exportations de marchandises ont réalisé une expansion de 34,6% s'établissant à 123,094 milliards de dirhams contre 91,485 milliards de dirhams à fin septembre 2007. Cette progression est due notamment aux exportations de phosphates et dérivés qui ont presque triplé, passant à 43,517 milliards de dirhams contre 16,159 milliards de dirhams. Les ventes hors phosphates et dérivés ont augmenté de 5,6% avec 79,577 milliards de dirhams contre 75, 326 milliards de dirhams. La part des phosphates et dérivés dans le total des exportations a été multipliée par deux : 35,4% contre 17,7% à fin septembre 2007.