Venu prendre sa fille de 5 ans de l'école coranique, il surprend le fkih en train d'abuser d'elle. Le père ampute alors le sexe du pédophile et se fait arrêter. Mohamed était un soûlard et un drogué. Sa famille et ses voisins du quartier populaire de Fès où il demeure depuis de longues années le connaissent et évitent de le provoquer. Sinon, ils savent à qui ils auront affaire. Au fil du temps, tous ses proches remarquaient des changements dans ses comportements. Qu'est -ce qui lui est arrivé ? C'est la question qu'ils posaient sans chercher à avoir de réponse ou d'explication. Ce qui est sûr, c'est qu'ils préfèrent qu'il reste ainsi. Il a tourné le dos à l'ivresse et à la toxicomanie pour se donner à fond à son travail. Il ne se joint à ses amis que rarement pour siroter un café noir ou un verre de thé. Bref, Mohamed n'est plus la personne qu'on connaissait. A présent, il est devenu un brave homme, bosseur, qui prend soin de ses parents, respecté et estimé par tous ses amis et ses voisins du quartier. Un jour, il tombe amoureux d'une jeune fille, qui accepta de partager avec lui le meilleur et le pire sous le même toit. Quelques mois après le mariage, le couple a eu une belle fille venue égayer son foyer. Et les années sont passées, le nourrisson est devenu une fillette de cinq ans. Son père souhaite qu'elle apprenne le Coran et choisi de l'inscrire dans une école coranique alors que son épouse campe toujours sur son refus. Pour sa petite fille si mignonne, il ne ratait pas la moindre occasion d'aller l'accueillir à la sortie de l'école coranique. A la maison, il lui concédait tout son temps pour jouer avec elle. Pour lui, ces moments passés en compagnie de sa petite devenaient les meilleurs moments de sa vie. Mi-juillet 2007. Mohamed rentre du boulot et se prépare à partir à l'école coranique. Il avait l'intention, comme à l'accoutumée, de prendre plus tôt sa fillette. Heureux, il marchait rapidement pour la retrouver. Quand il est arrivé au seuil de l'école coranique, il n'a pas frappé à la porte qui était entrouverte. Il n'a même pas donné de signe annonçant sa présence pour que le fkih lui permette d'entrer. Il a poussé la porte rapidement pour découvrir le choc ! Il reste cloué à sa place n'arrivant plus à bouger ses jambes. Il n'a pas cru ses yeux. Face à lui : le fkih tenait sa fillette, jupe levée, sur son sexe et devant les élèves. Surpris, le pédophile a été pris en flagrant délit par le propre père de son élève. Déstabilisé, le pédophile pense s'échapper avant de changer d'avis en voyant que le père n'a pas réagi violemment et qu'il s'est contenté de prendre rapidement sa fillette dans ses bras pour disparaître. Le fkih a poussé un «ouf» de soulagement avant de reprendre la lecture du Coran pour les élèves. Un quart d'heure plus tard, Mohamed se plante devant la porte de l'école coranique, pousse la porte et fixe du regard le fkih qui ne savait ni quoi faire ni quoi dire. Se jeter sur ses pieds et lui demander pardon ? Lui demander de garder le secret contre une somme d'argent ? Mohamed ne bouge pas et reste silencieux durant quelques secondes. Les enfants qui étaient toujours là et les regardaient sans comprendre. Le fkih tremblait face aux yeux remplis d'une braise de colère et de chagrin. Mohamed commence à avancer vers lui. Les regards innocents des enfants suivaient ses pas suspects. Il s'approchait du fkih petit à petit alors que ce dernier le regardait sans dire le moindre mot. Tout d'un coup, il le pousse violemment. Le fkih est tombé par terre. Mohamed sort alors son couteau et se jette sur lui. Il déchire sa djellaba, puis son pantalon. Pris de panique, le fkih suppliait et les enfants criaient. Mohamed semble avoir perdu tout contrôle de ses nerfs. Il tire le sexe de ce pédophile qui demande du secours en vain. En un geste brusque, Mohamed lui ampute le sexe avant de partir chez lui comme s'il venait d'accomplir une mission. Alertée, la police qui est arrivée sur le lieu, a téléphoné à la protection civile pour évacuer le fkih à l'hôpital «Al Ghassani». Mohamed a été interpellé et a avoué son crime sans chercher à s'innocenter. Le fkih sera traduit également devant la justice pour atteinte à la pudeur sur une mineure après le rétablissement de sa santé.