Le réalisateur marocain Aziz El Jahidy vient d'achever à Montréal le tournage de quelques séquences de son premier long-métrage le "Toubib". Le tournage de ce film, produit par 2M, se poursuivra prochainement au Maroc. Le tournage de quelques scènes du film marocain le "Toubib", initialement baptisé "Le Serment d'Hippocrate", vient de prendre fin à Montréal. Quatre semaines de travail acharné pour réussir ce long-métrage. Produit par la deuxième chaîne 2M et réalisé par Aziz El Jahidy, lauréat de l'université de Montréal, ce film qui est une comédie dramatique met en scène un éminent chirurgien marocain qui s'est installé au Canada avec sa famille. Le Toubib réunit une belle brochette d'acteurs marocains et québécois. Le rôle principal est incarné par l'acteur marocain Aziz Saad Allah, une figure de proue du petit écran marocain. Le casting du film comporte également Leila El Gouchi, lauréate de Studio 2M de l'année 2005, et Rachid Badouri, la révélation de "Juste pour rire 2005" et prix du Gala des Oliviers de la même année et à ce titre, vedette de l'humour québécois. Soumaya El Aïdi et Abderrahim Chahid font également partie du casting. A ceux-là, la réplique est donnée par de jeunes futures stars québécoises dont Ghislain Tremblay, Julie Anne Coté et Alexandrine Pilon, qui interprète le rôle d'Alexandra, la copine du fils du médecin. Concernant le synopsis, le film raconte l'histoire d'un médecin marocain qui malgré ses diplômes, ses compétences et sa riche expérience dans le domaine médical, ne peut pas exercer son métier dans le pays d'accueil en l'occurrence le Québec au Canada. Il doit ainsi se contenter d'un boulot de réceptionniste dans une clinique médicale parce que la province ne reconnaît pas ses diplômes. Cependant, il ne s'en comporte pas moins avec un civisme exemplaire, ce qui lui vaudra quelques ennuis avec les autorités. La trame du film s'organise autour de l'évolution de la famille qui s'intègre facilement à la société d'accueil. Attachés à leurs traditions marocaines, les membres de la famille n'hésitent pas à suivre tout ce qui n'est pas en contradiction avec leurs valeurs culturelles. Ces emprunts ne se font cependant pas sans quelques grincements de dents, mais toujours de manière désopilante. Avec le "Toubib", Aziz El Jahidy signe son premier long-métrage. Le réalisateur a à son actif cinq courts métrages et deux documentaires dont "Dieu est dans la ville". Ce film documentaire est une sorte de "promenade" à travers Montréal, à la découverte des lieux de culte des principales religions présentes dans la cité. Il permet de découvrir un patrimoine architectural considérable, constamment enrichi par les apports de l'immigration. Le film comporte un ensemble de témoignages sur les pratiques religieuses, la transmission des valeurs religieuses de génération en génération à travers la cellule familiale qui régit les relations entre adeptes des principales religions pratiquées dans la métropole.