Une palette d'artistes jeunes, parfois méconnus parce que peu médiatisés et qui représentent la relève sur la scène culturelle marocaine. Si le programme du festival de Casablanca est respecté, un air de jeunesse va souffler sur la ville de Casablanca et la parer d'une âme. L'âme de la modernité. Une contemporanéité à la marocaine serait à l'ordre du jour avec des artistes qui ont le vent en poupe. L'inédit reste le mot d'ordre ambitieux de cette manifestation. Une nouvelle génération de marocains est privilégiée de part et d'autre de la Méditerranée. Tout un mouvement, parce que c'est un mouvement fort d'artistes marocains contemporains conceptuels de moins de quarante ans. Vidéo, projections, performance, photographie, sculpture, musique feraientt partie du programme. Des noms comme Souâd Guennoun, artiste photographe qui a beaucoup travaillé sur la ville de Casablanca et qui fait partie de l'association «Casa mémoire», Nour-Eddine Lakhmari, cinéaste «nouvelle vague» qui tourne son premier long-métrage (Le retour) en ce moment et qui a été primé plusieurs fois pour ses courts-métrages. Majida Khattari qui fait des sculptures vivantes de vêtements avec des défilés « performanc». Hicham Bnahoud, artiste conceptuel. Khalid Benghrib, chorégraphe et Nawal Benabdallah (danseuse et chorégraphe qui s'est intéressée à la danse orientale très tôt, a fini par en faire un métier et l'enseigner tout en perfectionnant son art auprès du célébre Réda en France) pour la danse orientale contemporaine.Une soirée Raï fusion nous ferait découvrir de jeunes musiciens marocains qui ont élargi les points de prospection de ce genre de musique. Le rire serait au menu avec Gad El Maleh, jamel, Hanane Fadili et Hassan El Fad. Un hommage à l'œuvre de Tallal Hocine qui donnerait matière à une monographie. Des conférences sur le patrimoine architectural de Casablanca rythmeraientt ce programme on ne peut plus recherché.