«Le sondage n'est pas marocain et si c'est comme cela qu'il doit être introduit dans le pays, il faut dire alors que ce n'est pas un bon début». C'est la réaction de Mohamed El Gahs au «sondage» publié par «Al Jarida Al Oukhra» du 26 décembre 2005 consacré au choix de la personnalité de l'année. «C'est d'abord triste pour le métier de journaliste. Il s'agit d'une mode dérisoire même quand c'est fait dans les règles de l'art», poursuit le secrétaire d'Etat à la Jeunesse qui ajoute qu'«il est clair, dans un pays comme le nôtre, qu'une telle compétition à la Star Ac ne peut en aucun concerner une institution qui est l'homme de tous les instants de notre destin». Pour celui qui a dirigé «Libération» pendant de longues années, «Il y a eu dans cette affaire beaucoup de légèreté et d'abus de confiance, disons par omission, et cela n'encourage pas les liens avec la presse qui doivent être fondés sur la confiance et la bonne foi. Je me demande s'il faut encore parler aux journalistes quand une déclaration ou une interview deviennent des guet-apens», conclut Mohamed El Gahs qui estime qu'il faut réduire ledit «sondage» à sa juste valeur: «tout ce qui est excessif est, par nature, pas très signifiant !».