Vignette 2025 : ce qui change cette année    Le Trésor lève 7 MMDH, sa plus importante opération depuis février 2024    Maroc : Les étrangers de parents marocains éligibles au régime des études à l'étranger    Les groupes de supporters du Raja surprennent la direction lors d'une réunion à huis clos    Real Madrid : Après son expulsion, Vinicius Jr risque une lourde suspension    La météo de ce samedi 4 janvier 2025    Rougeole au Maroc : 4 cas confirmés à la prison locale Tanger 2 (DGAPR)    Fiancé in Bennis-Alj-Slaoui case arrested and jailed in Morocco    Ramadan 1446: La conjoncture du secteur avicole et l'approvisionnement au centre d'entretiens entre M. El Bouari et les professionnels de la FISA    Supercoupe d'Italie: Le derby de Milan en finale    La nouvelle gare routière d'Es-Semara ouvre ses portes    Commerce extérieur : Baisse des prix à l'importation et hausse modérée à l'exportation    2025 : L'année de la reconnaissance internationale définitive de la souveraineté marocaine sur ses provinces du Sud    Le Médiateur du Royaume a reçu plus de 7 000 plaintes et doléances en 2023    Le Turc Baykar a livré des drones Bayraktar TB2 aux FAR    Espagne: le Real Madrid vainqueur à Valence prend la tête de la Liga    Investissement : les premières neiges relancent l'espoir à Oukaïmeden    Dopage dans le tennis : Djokovic dénonce un système opaque    Sport équestre : le Trophée Maroc Equestre dévoile sa 18e édition    Trump connaîtra sa peine le 10 janvier dans le procès Stormy Daniels    Plus de 115.000 Syriens rentrés chez eux depuis la fin du régime Assad    L'adjoint du chef du bureau de liaison israélien quitte le Maroc    Affaire du "viol d'une avocate française": Le fiancé marocain incarcéré    Résidences universitaires : 18 conventions signées par la tutelle avec des investisseurs privés    Edition. Bichr Bennani : "En soutenant le lecteur, on dynamiserait toute la chaîne du livre !"    Edition. Layla Chaouni: "Le Fennec a pris une approche différente en vendant directement en ligne"    Espagne : record de fréquentation pour les sites du patrimoine national en 2024    Le Médiateur du Royaume dénonce de graves «irrégularités» dans la gestion des marchés publics et l'administration locale    Habitat : les crédits Mourabaha continuent leur progression et atteignent 24,5 MMDH    Le Maroc parmi les grands fournisseurs du Royaume-Uni en légumes frais    Fatna Sarehane : Crédible, engagée... et une juriste pas comme les autres !    Le Maroc : le noyau dur de l'Afrique    Vie et mort du principe de non-ingérence algérien (1962-2025)    USA: Sécurité renforcée à New York après l'attaque meurtrière à la Nouvelle Orléans    Avarie de deux pétroliers en mer Noire : 2.400 tonnes de produits pétroliers déversées en mer    Deux agents de police blessés dans l'explosion d'un engin non encore identifié à Berlin    France. Un influenceur algérien appelle au meurtre des opposants au régime militaire et se fait arrêter    Présidentielle au Gabon. Le calendrier sera respecté    Portrait. Souad Mouktadiri : la 1ère pilote marocaine à participer au Rallye Dakar 2025    Nigeria. Nouvelle voie tracée pour l'industrie pharmaceutique à l'horizon 2030    Le temps qu'il fera ce vendredi 3 janvier 2025    Les températures attendues ce vendredi 3 janvier 2025    Réouverture conditionnelle du poste-frontière de Melillia : Rabat veut faire de cette cité "une ville marocaine de plus", craint le Parti populaire    «Apocalypse», le nouveau livre de Abdelhak Najib    La créativité marocaine à l'honneur au Festival Tamouda Bay de culture Afro-méditerranéenne    Parution. La Marche Verte. L'épopée. Dieu, la patrie, le Roi    Une « Soirée des mélodies du Moyen Atlas » pour célébrer le Nouvel An amazigh    En tournage au Maroc, l'actrice israélienne Noa Cohen dit avoir reçu des menaces    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Kabylie, un scrutin à haut risque
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 24 - 11 - 2005

Les Aârchs, comités de villages kabyles, sont appelés aujourd'hui aux urnes pour élire leurs représentants à l'issue d'un scrutin partiel à haut risque. Est-ce la fin de la crise ?
C'est aujourd'hui, jeudi 24 novembre, qu'auront lieu les élections partielles en Kabylie. Un scrutin qui devra permettre à cette région algérienne de sortir de sa crise aiguë. Une crise qui dure depuis des années. Le Premier ministre algérien, Ahmed Ouyahia, s'était engagé à mettre en œuvre l'ensemble des revendications des Aârchs (comités de villages kabyles), dont l'organisation de nouvelles élections locales dans toutes les communes les ayant boycottées en mai 2002. D'où ces municipales partielles.
Il s'agit, en fait, d'un scrutin à haut risque pour le pouvoir algérien.
Les Aârchs ne portent pas dans leurs cœurs les candidats des partis de l'alliance présidentielle, notamment ceux du FLN (Front de libération nationale). Ils sont loin de les accueillir à bras ouverts. Sur ce point, nul ne peut dire le contraire. Après les évènements qui ont secoué la Kabylie entre 2001 et 2004, cette région est devenue une véritable terre rebelle.
Une terre qui échappe à tout contrôle. Les opérations musclées des autorités algériennes n'ont fait qu'empirer les choses. Aujourd'hui, en Kabylie c'est le rejet total de tout ce qui est en rapport avec le pouvoir. Pour s'en apercevoir, il suffit de rappeler le déplacement qu'avait effectué le président Bouteflika lors de sa campagne en faveur de son projet pour la réconciliation.
Son discours, prononcé ce jour-là, avait suscité une grande colère des habitants. Plusieurs d'entre eux ont alors scandé des slogans hostiles au pouvoir central, du genre : pouvoir assassin, Ulac Smah Ulac (non au pardon).
Conscients de ces difficultés, les partis de l'alliance présidentielle se sont fortement mobilisés. Ils ont investi en force le terrain pour mobiliser les électeurs afin de les inciter à voter massivement sur les listes de leurs candidats en course pour les locales partielles, témoigne le quotidien algérien “La Nouvelle République”. Reste à se demander si une telle mobilisation suffirait pour convaincre les Aârchs. La Kabylie est, en effet, connue pour être le fief traditionnel du plus vieux parti d'opposition, le Front des forces socialistes (FFS, parti de Hocine Aït Ahmed), et du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD, de Saïd Saâdi). Pas besoin d'être un expert en pronostics pour dire que l'opposition pourrait rafler la mise. Mais pour cela, il faut que le scrutin se fasse dans la transparence. Ce qui est peu probable.
Le résultat du référendum sur la réconciliation nationale tenu récemment en Algérie est l'exemple parfait du dysfonctionnement de la machine démocratique algérienne. 97,36% de voix ont voté pour un projet si controversé qui a provoqué une vive polémique. Sans oublier le taux de participation qui était de 82,04%. C'est en Algérie et nulle part ailleurs. Si les partis au pouvoir sortent victorieux des élections partielles en Kabylie, cela risque de créer un véritable problème. En effet, si un tel scénario se produit, cela pourrait engendrer un retour en arrière. En un mot, le chaos. Surtout qu'actuellement, en Algérie, les émeutes se multiplient de jour en jour. Aucune région n'a été épargnée, même la capitale a eu sa part de violences. Ce scrutin marquera-t-il la fin de la crise politique en Kabylie ?…


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.