Lancement de nouveaux projets, adoption du «pass culturel», préservation du patrimoine architectural... Le budget global (personnel, matériel et investissement) alloué au ministère de la jeunesse, de la culture et de la communication est de 44,88 milliards DH. Selon le projet de loi de Finances (PLF) 2022, le budget de fonctionnement s'est établi à 27,16 milliards DH. Dans le détail, les dépenses du personnel se chiffrent à 7,87 milliards de dirhams, 1,9 milliard de dirhams pour les dépenses en matériel et dépenses diverses et 1,76 milliard de dirhams consacrés à l'investissement. A noter qu'aucun poste budgétaire ne sera attribué au ministère pour l'année 2022. En effet, parmi les actions prévues pour le secteur culturel au titre de l'année 2022, la poursuite des grands projets et chantiers objet de conventions signées devant SM le Roi. Il faudra également la mise en oeuvre des nouveaux projets inscrits dans les programmes de développement régionaux (PDR) objet de contrats de programmes signés avec les conseils des différentes régions du Royaume. Le PLF prévoit également le maintien des programmes d'appui et de soutien financés par le Fonds national pour l'action culturelle (FNAC) et l'achèvement du programme d'achat de livres en partenariat avec le département de l'éducation nationale. D'autres actions sont programmées. Il s'agit de la préservation du patrimoine architectural et sa valorisation, à travers la programmation d'un ensemble de projets d'entretien et de restauration de plusieurs sites et la réalisation de registres patrimoniaux, ainsi que la mise en oeuvre du programme d'aménagement et de mise à niveau des établissements culturels en activité. Construction de deux instituts de musique et de danse à Meknès et Tanger Le programme de l'année prochaine prévoit notamment la poursuite de la numérisation de la culture et l'opérationnalisation des PPP pour la valorisation des sites patrimoniaux nationaux et l'organisation du Salon du livre 2022. Dans le même cadre, il est prévu l'adoption du «pass culturel» permettant d'acheter à distance les produits et services culturels (entrée sites/monuments, musées, spectacles vivants, bibliothèques, librairies, presse, salles de sport et loisirs). De même, il est prévu la construction de deux instituts de musique et de danse à Meknès et Tanger, la restauration de Dar Sultan à Essaouira et la réhabilitation du site archéologique de Volublis. Parmi également les actions programmées, la poursuite des grands projets objet de conventions de partenariat, dont notamment le lancement de nouveaux projets tels que la réalisation du musée de la Parure, la mise à niveau et valorisation de la Kasbah des Ouadaya à Rabat et la réalisation du pôle culturel de Fès. Poursuite du processus d'institutionnalisation de la langue amazighe Est également prévu le lancement du projet «Phygital» pour la visite virtuelle des monuments historiques nationaux, dans le cadre de la dématérialisation de la culture. En outre, il est programmé la poursuite du processus d'institutionnalisation de la langue amazighe, en application du 5ème chapitre de la Constitution et de dispositions de la loi organique n°26-16 fixant les étapes de la mise en oeuvre du caractère officiel de la langue amazighe et les modalités de son intégration dans l'enseignement et dans les différents secteurs prioritaires de la vie publique.