Création d'infrastructures d'envergure internationale Réalisation de grands projets culturels structurants, couverture du territoire en établissements culturels de proximité, et soutien aux industries culturelles. Telles sont les ambitions du gouvernement pour l'année 2018. Selon la note de présentation du projet de loi de Finances 2018, «la stratégie gouvernementale dans le domaine culturel vise à promouvoir la créativité culturelle et la facilitation des expressions culturelles et contemporaines à travers la réalisation des infrastructures culturelles d'envergure internationale et le développement culturel au niveau local et ce, à travers la construction des établissements de proximité permettant un large éventail d'activités culturelles et offrant des espaces d'expression et des ateliers de formation dans les domaines d'expression artistique et culturelle les plus modernes». A cet effet, le gouvernement a mis en place une batterie de mesures réglementaires relatives au soutien financier dans les domaines du livre et de l'édition, du théâtre, de la musique, de la danse chorégraphique, des arts plastiques ainsi qu'en matière de création des résidences d'artistes et d'organisation de festivals nationaux et à l'étranger dans le cadre du développement de la diplomatie culturelle nationale. L'année 2018 sera marquée par la poursuite de la politique de restauration et de valorisation des monuments et sites historiques. «Cette stratégie s'inscrit dans le cadre du développement d'une économie nationale du patrimoine, intégrant de nouveaux modes de gestion et de conservation modernes ainsi que le développement de l'expertise des entreprises nationales», indique la note de présentation du projet de loi de Finances 2018. De même, l'année 2018 sera marquée par la poursuite des projets culturels prévus par les conventions de développement des villes, signées devant Sa Majesté le Roi, notamment à Marrakech, Al-Hoceima, Tanger, Tétouan et Kénitra. De plus, la poursuite également des travaux de construction des grands projets culturels, notamment l'Institut national de musique et des arts chorégraphiques de Rabat, le Grand Théâtre de Rabat dont le coût global est estimé à 2,09 milliards de dirhams, le Grand Théâtre de Casablanca dont le coût global est évalué à 1,44 milliard de dirhams. Et enfin le Musée d'archéologie et des sciences de la Terre de Rabat dont la convention a été signée en septembre 2017 pour une enveloppe globale estimée à 900 millions de dirhams, au sein de la séquence 2 du projet d'aménagement de la vallée du Bouregreg à Rabat. La stratégie gouvernementale vise également la poursuite des travaux de construction des établissements culturels de proximité à l'instar des centres culturels, bibliothèques, théâtres..., du conservatoire de musique et de danse de Tiznit, des théâtres de Salé et de Guercif, des centres culturels de Ben Slimane, Béni Makada, Rissani et Sefrou et des bibliothèques d'Oujda et Tanger ainsi que l'équipement de la Maison de culture d'Afourar et la réhabilitation du Centre culturel de Khémisset. La poursuite du programme d'inventaire des richesses patrimoniales matérielles et des travaux de réfection et d'aménagement des sites historiques sont également parmi les priorités du gouvernement en 2018. Parmi les sites concernés on retrouve Lixus, Tamouda, Mazoura et Volubilis.