Rabat, 25/03/05 - La Chambre criminelle (1-er degré) de la Cour d'Appel de Rabat a décidé, jeudi soir, de poursuivre, vendredi, les plaidoiries dans l'affaire Jeblia. La défense de certains prévenus ont demandé à la Cour d'acquitter leurs clients et ce, pour manque de preuves et d'arguments juridiques prouvant leur culpabilité dans des délits de corruption. Ils ont également souligné qu'il y a absence du flagrant délit et que la Cour ne peut fonder ses jugements que sur des preuves exposées et examinées devant elle. Lors de ses plaidoiries, la défense a affirmé que le Parquet général s'est basé dans la poursuite des mis en cause sur des Procès verbaux infondés et contenant des déclarations d'un prisonnier condamné à 10 ans de prison pour trafic de drogue, concluant que la Cour ne doit pas tenir compte de ces témoignages en raison de l'absence des conditions du témoignage. La défense a également affirmé que les deux principaux accusés dans cette affaire se sont ravisés concernant leurs déclarations devant la Police judiciaire lors de l'enquête préliminaire et devant la Cour. Le substitut du procureur général avait requis, dans une précédente audience, la condamnation de F.H et B.L pour "constitution de bande criminelle, trafic de drogue, corruption" et avait demandé à la Cour de déclarer la justesse des faits reprochés (sur la corruption) aux 25 policiers et 7 gendarmes impliqués dans cette affaire.