Partout dans le monde, les coups de filet anti-terroristes se sont multipliés au fur et à mesure que la menace s'est précisée. Plusieurs projets d'attentat ont ainsi été déjoués. La police britannique a annoncé jeudi l'arrestation à Manchester d'un Algérien de 32 ans, dans le cadre d'une «enquête nationale en cours sur le terrorisme international». La porte-parole de la police a dit ignorer si cette interpellation avait un rapport avec la mort mardi d'un policier de 40 ans poignardé par un Maghrébin lors d'une opération liée à la ricine dans la même ville. Trois Nord-Africains de 23, 27 et 29 ans sont impliqués dans le meurtre de l'opération de Manchester. Ils ont été arrêtés. L'un a été interrogé sur la ricine, un autre sur la mort de l'officier et le troisième a été remis aux services de l'immigration. En Allemagne, un Turc et sa fiancée américaine ont, quant à eux, été inculpés mercredi à Francfort pour une tentative d'attentat contre la base américaine de Heidelberg dans l'ouest, l'an dernier. La police avait notamment retrouvé dans l'appartement du couple, arrêté en décembre dernier, des explosifs. La police pakistanaise a, pour sa part, annoncé que l'homme qu'elle avait arrêté mardi a avoué le lendemain son implication dans l'attentat suicide qui a coûté la vie à onze Français le 8 mai 2002 à Karachi (sud). Rizwan Basheer est le second membre de Harkat-ul Mudjahideen Al-Alami (Mouvement mondial des guerriers saints) arrêté dans le cadre de cette enquête. Cinq autres suspects seraient toujours en fuite.