Cette cérémonie d'ouverture officielle a connu aussi l'hommage rendu à l'actrice marocaine Saâdia Labid et l'acteur égyptien Khalid Sawi pour leur rôle dans la promotion du cinéma méditerranéen. Comme prévu, la cérémonie d'ouverture du vingt-troisième Festival international du cinéma méditerranéen de Tétouan (FICMT) a été marquée, samedi 25 mars, par l'hommage rendu au doyen de la chanson marocaine, le grand compositeur et chanteur Abdelwahab Doukkali. Très applaudi, cette icône de la musique a tenu tout d'abord à faire part de son amour pour la Colombe blanche et sa population, ainsi que pour le 7ème art, qui a toujours servi de tribune pour la promotion de la paix et la tolérance. Ayant participé au début des années 60 dans quelques films égyptiens tels que «Le Caire, la nuit» et «Sables en or» (avant même la naissance du cinéma marocain), «je me sens envahi par la fierté d'avoir été choisi de jouer dans les premiers films du cinéma marocain qui connaît actuellement un grand succès au niveau international», a dit Abdelwahab Doukkali. Parmi les films nationaux interprétés par ce grand artiste marocain, figure «Al hayatou kifah» (La vie est une lutte) co-réalisé en 1968 par Ahmed Messnaoui et Mohamed Tazi. Il s'agit aussi de «Le feu vert» d'Abdellah Mesbahi, «Les beaux jours de Shéhérazade», de Mostapha Derkaoui, «Les secrets de Youssef Ben Tachfine». Abdelwahab Doukkali, qui possède un important répertoire musical, a obtenu plusieurs distinctions, dont le Grand prix du Festival de la chanson au Caire. Cette cérémonie d'ouverture officielle a connu aussi l'hommage rendu à l'actrice marocaine Saâdia Labid et l'acteur égyptien Khalid Sawi pour leur rôle dans la promotion du cinéma méditerranéen. Les organisateurs ont jeté, cette année, leur dévolu sur l'artiste marocain Mohamed Khouyi et l'artiste espagnole Ana Fernandez pour les honorer lors de cette vingt-troisième édition, dont les travaux se poursuivent jusqu'au 1er avril. Et comme le veut la tradition, cette séance inaugurale a été marquée par la présentation des six membres du jury du long-métrage. Présidé par le réalisateur grec, Panos Karkanevatos, qui remplace le cinéaste égyptien Yousry Nasrallah, absent pour des raisons de santé, ces derniers devront choisir entre quelque 12 films représentant autant de pays du pourtour méditerranéen. Parmi ces derniers figure «Headbang Lullaby» de son réalisateur marocain Hicham Lasri, qui venait d'obtenir deux distinctions lors du dernier Festival du film de Tanger. Cette cérémonie d'ouverture a connu aussi la présentation des membres du jury des autres films en compétition respectivement du documentaire et le prix feu Mustapha Mesnaoui, critique du cinéma et ancien ami du FICMT. Il est à noter que ce vingt-troisième festival se distingue par la projection de près d'une centaine de films hors et en compétition, dont ceux mettant en avant le cinéma chinois, invité d'honneur de cet événement cinématographique. Et comme il a été annoncé auparavant, le programme de cette manifestation compote une série d'autres activités ayant pour objectif de contribuer à l'animation de la ville et de promouvoir son image auprès des invités de cette édition. Et la fête continue.