Compte tenu des contraintes précitées, le PDR devrait élaborer une feuille de route capable de pallier aux différents handicaps qui freinent l'essor économique de la région et qui lui permettent également de se faire dans la durabilité. La CGEM Souss-Massa a tenu son assemblée générale ordinaire, le 8 février. Une séance plénière a été dédiée, à l'occasion, à la présentation du PDR à l'horizon 2020 et la vision 2030 de la région du Souss-MassaTata. La présentation du PDR (Plan de développement régional) à l'horizon 2020, en phase d'élaboration, a été l'événement phare de l'assemblée ordinaire de la CGEM du Souss-Massa. Notons que ce dernier sera validé au cours du mois de mars lors de la session du Conseil régional. Une séance plénière a été dédiée au débat autour de la nouvelle feuille de route de développement de la région dans les années à venir. Le président du Conseil régional, Ibrahim hafidi, a souligné les axes majeurs sur lesquels reposera le Plan de développement régional ainsi que la vision de développement à l'horizon 2030. Un plan auquel la CGEM a pris part dans la phase de concertation pour l'élaboration. Si l'économie de la région repose sur les trois secteurs piliers et classiques (tourisme, pêche, agriculture), la région se trouve devant l'absence d'émergence de nouveaux secteurs. Elle connaît également plusieurs contraintes intrinsèques. Les zones montagnardes couvrent 60% du territoire et nécessitent un plan de rattrapage économique. Le problème du stress et la forte pression sur les ressources naturelles notamment le déficit hydrique qui est de l'ordre de -350 mn m3 ainsi que le retard accumulé dans la réalisation des projets visant la facilitation de l'accès à l'eau constituent autant d'entraves à l'essor économique. La raréfaction des ressources halieutiques s'ajoute à la liste des entraves auxquels la région doit faire face. Compte tenu des contraintes précitées, le PDR devrait élaborer une feuille de route capable de pallier aux différents handicaps qui freinent l'essor économique de la région et qui lui permettent également de se faire dans la durabilité. Le PDR serait ainsi basé sur quatre thématiques qui constituent le cœur de la future identité de la région. Ces quatre piliers sont : le développement durable, l'entrepreneuriat, l'attractivité et l'innovation. Déclinés en six axes principaux qui prévoient de faire de la région un pôle d'innovation à vocation africaine. Le deuxième axe du PDR se focalise sur la ville d'Agadir comme métropole productive. La région veut aussi devenir une destination multi-produit. 25 projets ont été retenus dans les différents secteurs afin de redynamiser l'économie régionale et de créer de nouveaux pôles économiques.