«Son émission restera pour toujours le meilleur programme offert par nos télés. Elle a effectivement pu laisser une trace dans le milieu des médias au niveau national et international». Le célèbre vers de Lamartine «Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé» est susceptible de refléter l'état d'âme des journalistes suite au décès, lundi soir, de la journaliste Malika Malak. Entre anciens collègues et personnalités de différents bords qui l'ont côtoyée ou suivi l'émission «Fil Wajiha» qu'elle animait, les témoignages exprimant une amertume quant à la disparition de Malika Malak ont foisonné. Un symbole de liberté aux yeux de Samira Sitaïl Pour la directrice de l'information et DG adjointe de 2M, la journaliste disparue a laissé une empreinte sur les écrans. «Malika Malak aura marqué de par une forme d'engagement, qui était le sien, la télévision marocaine, ainsi que les femmes et les hommes qui sont le symbole d'une liberté», indique à ALM Samira Sitaïl qui estime que la télévision est un univers impitoyable. «Je salue sa mémoire et je m'incline devant sa famille ainsi que devant les valeurs que Malika a portées», enchaîne-t-elle la directrice de l'information et DG adjointe de 2M. Une dame au charisme inédit selon Khalid Adennoun «Je suis très triste d'apprendre le départ de Malika Malak. Qu'elle repose en paix et soit dans un monde meilleur !», indique à ALM l'ancien collègue de feue Malika Malak à 2M qui établit un rapport entre la disparition de la défunte, militante de son vivant, et la journée de la femme. «C'est une journaliste de grand calibre qui nous quitte en ce 8 mars 2016. Une dame avec une intelligence et un charisme inédits!», enchaîne Khalid Adennoun en louant les qualités professionnelles de la défunte et en se félicitant du programme télévisé qu'elle animait. «Son émission restera pour toujours le meilleur programme offert par nos télés. Elle a effectivement pu laisser une trace dans le milieu des médias au niveau national et international», conclut-il. Outre ce journaliste, d'autres collègues n'ont pas manqué d'exprimer, sur les réseaux sociaux, leur tristesse suite à la disparition de Malika Malak. La femme affectueuse pour Khalid Tritki Le rédacteur en chef de Medi1 TV, lui, se remémore plein de faits avec la défunte. «Le PNUD m'avait sélectionné parmi les étudiants de l'ISIC pour co-écrire un article sur la 6 milliardième habitante de la planète. C'était Malika Malak qui avait proposé mon nom. Après livraison et publication dans les journaux, elle vient me voir les yeux remplis de fierté et d'affection. Une phrase m'a lié à vie à cette grande dame: «je n'ai jamais douté de toi», m'a-t-elle dit, raconte Khalid Tritki sur sa page Facebook. «En ce matin gris, j'apprends sa disparition, je suis orphelin pour la deuxième fois», déplore-t-il.