D'ailleurs, à chaque fois que j'entends un «haro» trop consensuel, je me dis que des tribunaux populaires vont bientôt surgir et commencer à sévir. Parfois, on couvre tout ça avec de faux débats et des semblants de discussions qui se veulent politiques alors qu'ils ne sont en général que populistes et démagogiques. Pour le cas de «l'accusée» Charafate Afilal, c'est encore plus révoltant. D'abord, la plupart des commentateurs se sentent obligés de préciser que c'est une «belle femme» comme si cela constituait déjà un délit en soi. Et puis, qu'est-ce qu'elle a dit de mal ? Qu'on n'a pas besoin de faire tout un plat de cette question de retraite des parlementaires… Et alors ? Elle a raison. En effet, il suffit de réfléchir un petit chouia pour déduire que cette question est vraiment dérisoire et marginale eu égard aux grands problèmes que notre pays doit résoudre et aux immenses défis qu'il doit affronter. Mais les démagos de tout type et les populos de tout poil ne l'entendent pas de cette oreille. Eux, aux débats de fond, ils préfèrent les polémiques à 2 sous. A demain