La cour d'appel de Casablanca rendra son verdict le 30 mars dans le procès en diffamation intenté par le journaliste espagnol Ignacio Cembrero du quotidien "El Pais", contre des journalistes de la publication "Aujourd'hui Le Maroc". La cour d'appel de Casablanca rendra son verdict le 30 mars dans le procès en diffamation intenté par le journaliste espagnol Ignacio Cembrero du quotidien "El Pais", contre des journalistes de la publication "Aujourd'hui Le Maroc". Cette décision a été prise mardi après que la Cour ait achevé l'audition des plaidoiries de la défense des journalistes marocains qui a sollicité l'acquittement de ses clients, et écouté la réponse de la défense du plaignant. La défense des journalistes Khalil Hachimi Idrissi, directeur du quotidien "Aujourd'hui Le Maroc", Omar Dahbi et Abdallah Chankou a indiqué, dans ses plaidoiries, que la reconnaissance par Cembrero de ce qu'il a écrit en tant que correspondant du journal espagnol sus-cité, confirme la véracité de ce qu'a publié "Aujourd'hui Le Maroc", ce qui rend sans objet l'accusation de diffamation. La défense a fourni pour preuves de ces aveux la réponse apportée par le journaliste espagnol en réaction aux compte rendus sur le procès, publiés par le journal "Assabah", les 4 et 8 mars, précisant que ces aveux se révèlent à travers le fait que le plaignant "n'a jamais déclaré devant la cour que le journal El Pais considère l'îlot Leïla comme marocain", ni "démenti être l'auteur d'articles sur la soi-disant “révolution des officiers libres"”. La défense a soutenu que ces articles constituent une atteinte au moral des Forces Armés Royales, ajoutant qu'elle n'a pas demandé aux journalistes de révéler leurs sources, car cela est contraire à la déontologie de la profession. La défense a demandé que ces aveux soient joints au dossier de l'affaire du fait qu'ils émanent de Cembrero lui-même, sachant qu'en cas de doute, la cour peut convoquer le directeur du journal "Assabah" pour vérifier leur véracité.