Comme par enchantement, la région du Souss Massa a renoué avec la« grâces acerdotale » Royale,en faisant atterrir sur sa terre bénite, un réel virtuose, tout feu tout flamme. On ne pouvait pas tomber mieux, après une longue léthargie qui a fait plonger le territoire Central du Royaume et ses populations dans le chaos, des décennies durant. Actuellement, on peut s'enorgueillir de devoirs'attacher les services d'un émissaire Providentiel dont la devise est synonyme de Travail. L'écrivain français, Boris Vian, aura dit un jour, à propos de cette valeur rare : « Le travail, c'est ce qu'on ne peut pas s'arrêter de faire quand on a envie de s'arrêter de le faire ! ». Aussi sillonne-t-il les localités de la région de long en large,à brides abattues, dès son débarquement sur les lieux, il y a juste une poignée de mois.Au chef-lieu régional, il met les bouchées doubles,pour ponctuer les ultimes soupirs du PDU en apothéose, tel que le désireront les résidents et les visiteurs pour une destination métropolitaine en gestation et tel que le souhaitera le Souverain pour une Centralité édifiante. Promue à une nouvelle vocation résolument industrielle, à l'instar de l'orientation nationale mise à contribution, la région s'ingénie sous son impulsion, à œuvrer à cor et à cri, à se nantir de leviers et viviers de l'économie focalisée sur l'industrie, sous ses multiples formes, en mobilisant le foncier en adéquation. De même,l'investissement privé au côté de l'effort public colossal qui se meut dans les vaisseaux économiques de la région,rallie également la dynamique opérante,imbu de confiance en cette disponibilité, à portée de main. Au fait, le Projet structurant Royal de la capitale du Souss, touchant aujourd'hui à sa fin et « ingurgitant » jusqu'ici la bagatelle de plus de 7 milliards de dirhams, est en passe de transmuer la cité en merveille vermeille, aux airs aussi saisissants que féconds, au bonheur des générations futures. «L'appétit vient en mangeant » lit-on dans Gargantua, la fameuse œuvre de Rabelais. Cette maxime latine, serait bien conforme à l'état actuel d'Agadir dont le PDU n'est, en effet, que le préambule d'une révolution ininterrompue de déqualification, à tous les niveaux, avec l'attitude laborieuse du chef de file,en constante tendance. Outre le triptyque traditionnellement mis en avant, à savoir l'agriculture, la pêche et le tourisme, la variation économique semble préoccuper à souhait le premier décideur de la région pour lui assurer la polyvalence escomptée et de ce fait, la prééminence sur le marché pluriel et la suprématie universelle, en tant que charnière centrale de haute teneur géostratégique. Cela ne fait donc que débuter pour une relance de choix, mise en train par ce « maniaque » de la prodigalité, larguant les amarres en direction de cette belle expédition !