On ne cessera jamais de jubiler le PDU lancé par le Souverain, il y a exactement deux ans, à l'adresse d'une cité qui rayonne et resplendit, à mesure que maints projets prennent forme. De prime abord, il serait loyal de reconnaître, pour la première fois dans les annales, qu'une opération d'édification de si haute envergure, soit mordicus appontée par un réel escadron, magistralement conduit de main de maître par le comité de pilotage de la région Souss Massa. On ne pourrait qu'en être viscéralement comblé d'admirer la floraison de cette métropole, enfouie sous les méandres de l'omission, depuis des lustres. «Impossible n'est pas français !», avait dit Napoléon Bonaparte, une expression reprise actuellement par Eric Zemmour, candidat extrême droite des prochaines présidentielles de France. En empruntant cette prestigieuse citation de son auteur initial, on se permettra de dire aussi «Impossible n'est pas gadiri !», vu les prouesses qui s'y opèrent au grand jour. Au rythme où s'exécute la ribambelle d'édifices structurants, à grandes enjambées. Il semble bien qu'on est déterminé à honorer ce regain d'intérêt dont jouit la ville à souhait, en vue de parvenir à une fauchaison féconde qui sera suivie sans nul doute, des prouesses de tout acabit. Il est bien certain que, depuis le registre «centralisé» Royalement adossé en direction de la cité dans l'aire géographique du royaume, on a l'impression qu'on se rend compte du potentiel cyclopéen qu'elle se met à entretenir par un chef de file circonspect et un staff assidûment avéré. «L'appétit vient en mangeant ! », disait le proverbe familier, ce qui conviendrait parfaitement au cas d'Agadir dont la contagion édificatrice ne ferait que se propager avec d'autres PDUs, en perspective. Dans ce sens, on se réjouira de la diversité des pôles à fonder, dans cette vaste cavalcade de constructions tous azimuts, touchant la quasi-totalité des quartiers, tant les luxueux que les désuets. Aussi, l'aspect investissemental avait retenu l'attention dudit contingent de travail, bien avant le PDU, notamment la déclinaison du plan d'accélération industrielle, mise sur orbite, axée sur la mise en place d'écosystème performant qui ambitionne l'intégration de la chaîne de valeur, ainsi que le renforcement de rapports locaux entre les grandes entreprises et les PME. A cet effet, le nouveau relooke du CRI du Souss Massa, savamment régenté par des compétences dont la maestria n'est plus un secret pour personne, débarquait comme si, fort heureusement, il tombait du ciel, au moment même où la capitale de la région allait flamboyer par la sollicitude bienveillante du Monarque. L'axe culturel dont le Grand Théâtre tant attendu, sera le fleuron de la ville, à l'instar de ses pairs tels Rabat, Casa ou Oujda, se distinguait aussi par cette multiplicité pittoresque qui en ferait la «ville des arts» comme l'est la «ville des lumières» qu'est Rabat. Attenant au théâtre de verdure et le musée déjà existants et dont l'aménagement est prévu, la nouvelle bâtisse du somptueux théâtre sera doté de direction qualifiée et d'autosuffisance programmatique qui couperait court à l'anarchie et la caducité qui sévissaient dans les complexes et maisons de quartiers de naguère... De par cet entrain qui s'enflamme dans les divers coins de la ville générant, il est vrai, des contretemps qu'on subit sans le moindre désagrément, Agadir se prépare donc à une métamorphose urbaine de haut standing vers la bien-être, la décence et la convenance de ses populations et leurs visiteurs de tous bords.