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Le PPS n'est au service de personne, mais défend les intérêts du peuple et de la nation
Rencontre de communication du PPS
Publié dans Albayane le 29 - 07 - 2013

Nabil Benabdellah à Settat
Les rencontres de communication initiées par le Parti du Progrès et du Socialisme (PPS) à l'échelon national durant le mois de Ramadan se poursuivent de plus belle. Vendredi dernier, le Secrétaire général du PPS, Nabil Benabdellah, était à Settat où il a animé une grande rencontre organisée à la salle de la bibliothèque municipale de la ville de la Chaouia.
«La situation politique actuelle et les perspectives d'avenir», tel est le thème développé par le SG du PPS. Une occasion pour lui de brosser le tableau de la scène politique marocaine marquée ces jours-ci par les tractations en vue de la formation d'une nouvelle majorité gouvernementale, suite au retrait du Parti de l'Istiqlal. Pour mieux expliciter au nombreux parterre de militantes et militants du parti venus assister à cette rencontre la position du parti vis-à-vis de cette nouvelle donne, le SG du PPS a été à la fois pédagogique et méthodique.
Il a d'abord brossé un bref aperçu de la longue histoire politique du PPS, un parti qui soufflera en novembre prochain sa 70e bougie. Cette présentation s'est faite en deux phases en vue de montrer comment le PPS, malgré les restrictions et interdictions, les tentatives d'affaiblissement et d'exclusion dont il a toujours fait l'objet de la part de certains partis politiques réactionnaires, voire même de la famille du Mouvement national dont il a été l'un des précurseurs, a résisté contre vents et marées pour rester fidèle à ses principes et à ses idéaux au service de la nation et du peuple.
Pour illustrer ce combat ininterrompu Nabil Benabdellah a évoqué la pathétique image de Feu Ali Yata, détenteur du seul siège du PPS au Parlement en 1977, mais défenseur acharné, plus que tous les autres groupes parlementaires réunis, des causes du pays et du peuple. Il sera ensuite rejoint au parlement par Moulay Ismail Alaoui, avant que le parti ne réussisse plus à tard à pouvoir former des groupes parlementaires au sein des deux chambres, ce qui prouve sa capacité de résistance et sa constante montée en puissance.
Le deuxième volet historique abordé par Nabil Benabdellah a concerné l'expérience gouvernementale du PPS., entamée avec la première participation en 1998 au gouvernement d'Abderrahmane El Youssoufi dans le cadre du premier gouvernement d'alternance consensuelle, qui n'a pu voir le jour que grâce aux efforts entamés plusieurs années auparavant par feu Ali Yata, lui qui a eu la lucidité d'accepter l'offre de feu SM Hassan II à la Koutla démocratique pour gouverner dès 1992. Cette tentative a échoué après le refus de l'USFP et de l'Istiqlal de siéger dans un gouvernement qui comprenait l'ancien ministre de l'Intérieur, feu Driss Basri.
Six ans après, ces mêmes partis accepteront pourtant de s'asseoir à côté du même ministre l'Intérieur, ainsi que d'autres ministres nommés en dehors de la Koutla.
Pour le SG du PPS, la même Histoire est en train de se répéter aujourd'hui, mais dans un autre contexte et au sein d'un autre gouvernement dirigé par les islamistes du Parti de la justice et du développement (PJD). Les partis de la Koutla étaient à nouveau divisés, avec le refus de l'USFP et participer à ce gouvernement, contrairement au PPS et à l'Istiqlal, avant que ce denier ne change de direction et décide de quitter le gouvernement.
Pourtant ce gouvernement est le fruit d'une étape historique extrêmement importante. Tout d'abord le courageux discours de SM Mohammed VI prononcé le 9 mars 2011, et qui a enclenché des changements constitutionnels radicaux. Ensuite, et dans le même élan, l'écrasante majorité des partis politiques a répondu favorablement à ce discours royal et la nouvelle Constitution a été adopté par un référendum sans équivoque en juillet 2011.
C'est cet élan initié par le Roi, avec le soutien des partis politiques et du peuple, qui a préservé le Maroc des crises dans lesquelles se débattent actuellement certains pays arabes comme l'Egypte, la Tunisie, la Libye, le Yémen ou la Syrie à cause de ce qu'on appelle le printemps arabe.
Et c'est aussi dans cadre, a expliqué N. Benbdellah, que le PPS a accepté de siéger au sein d'un gouvernement dirigé par le PJD dans un cadre d'alliance politique et non idéologique, mais aussi de respect de la volonté populaire qui a placé ce parti en tête lors des législatives de novembre 2011. Et nonobstant cette différence idéologique avec le PJD, un parti auquel «nous ne jetons pas des fleurs mais critiquons quand il le faut», a précisé N. Benabdallah, le PPS est resté fidèle à ses principes, à savoir favoriser les intérêts du peuple et du pays au détriment même de son intérêt. Ce qui préoccupe le PPS aujourd'hui, c'est de faire réussir le processus des réformes au service des intérêts suprême du pays.
«Nous ne sommes pas un parti démagogue, nous sommes un parti démocratique, progressiste, réaliste, un parti qui croit à l'union avec tous les partis qui œuvrent pour servir les causes du peuple et les intérêts suprêmes du pays » a dit en substance N. Benabdallah.
Nabil Benbdallah a conclu son intervention, émaillée par de nombreuses standings ovations de la part des militantes et militants du parti, en déclarant que les tractations sont en cours pour la formation d'une nouvelle majorité, qui prendra à-bras-le-corps, les importants projets de réforme encore en stand by. Cette nouvelle majorité se fera dans la continuité de la feuille de route et des réformes déjà entamées par l'actuel gouvernement, sinon le pays sera obligé d'organiser des législatives anticipées.


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