A trois jours de la célébration du 1er mai, quatre centrales syndicales rejettent l'offre gouvernementale de valoriser les salaires dans la fonction publique et les collectivités locales. L'UMT, la CDT, l'UGTM et l'UNMT (pourtant proche du PJD) affirment que la hausse proposée est bien inférieure aux attentes. Le cabinet El Othmani a mis sur la table des négociations de 300 dirhams, échelonnées sur trois ans de 2019 à 2021, les augmentations de la prime de la naissance d'un enfant de 115 à 1 000 dirhams et des allocations familiales de 100 dirhams (de 200 dirhams elles devraient passer à 300 pour les trois premiers enfants), ainsi que 700 dirhams de prime pour les fonctionnaires travaillant dans les zones lointaines et enclavées. Jeudi, le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, a estimé que le coût de l'offre dépasserait les 6 milliards de dirhams, soulignant que la hausse va contribuer à améliorer les revenus de 700 000 fonctionnaires dont 120 000 dans les collectivités locales. La valorisation ne concerne que les fonctionnaires classés dans les échelons de 1 à 5 sur l'échelle 10.