Le gouvernement de Ramaphosa a été piqué pat la décision du Maroc de rejeter son invitation à rejoindre les BRICS. En réaction, l'Afrique du sud a convié le chef du Polisario à prendre part aux travaux du sommet du groupe, annonce l'agence de presse du Front. Brahim Ghali est arrivé à bord d'un avion de la présidence algérienne, hier soir à Johannesburg. Pour rappel, Pretoria avait réussi à inscrire la question du Sahara occidental sur l'agenda d'une rencontre au niveau des vice-ministres des Affaires étrangères des BRICS, tenue en avril à Pretoria. Dans son paragraphe 13, le communiqué final de la réunion a mis l'accent sur «la nécessité de parvenir à un accord durable et mutuel et à une solution politique acceptable à la question du Sahara occidental, conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité de l'ONU». Les représentants du Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du sud avaient exprimé «leur plein soutien à la mise en œuvre de la Mission de l'ONU pour le référendum au Sahara occidental (MINURSO). Ils ont en outre exprimé leur plein soutien au Secrétaire général des Nations Unies et à son Envoyé personnel pour le Sahara occidental et à ses efforts pour faire avancer le processus politique qui se traduira par la reprise du dialogue entre les parties». Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a exprimé, dimanche, son soutien au Polisario. Pour mémoire, le Front ne prend pas part aux sommets Afrique-Russie, Afrique-Chine et à la dernière édition de la réunion Afrique-Inde de 2015 à New Delhi.